LA RELIGION SUMERIENNE
La religion de Egyptienne de Babylone

A partir de la religion égyptienne, les sumériens et plus tard les babyloniens, inventent un cultes astro solaire. Babylone c'est le pays du roi des voleurs, de Nemrod. Les Babyloniens qui ne comprenaient pas la culture égyptienne, ont commis de nombreuses erreurs astrologiques et historiques, comme plus tard leurs succésseurs juifs, chrétiens, Indiens, islamiques, etc. puisque la source est mauvaise. Il ne savaient pas lire le zodiaque égyptien.

L'épopée de
GILGAMESH est un récit légendaire de l'ancienne Mésopotamie, considéré comme la première œuvre littéraire de l'humanité. Elle a été rédigée en écriture cunéiforme sur des tablettes d'argile, datées du 8ème siècle av. J.-C., que l'on a retrouvées dans la bibliothèque du roi assyrien Assourbanipal à NINIVE. Elle s'inspire de plusieurs récits, en particulier sumériens, composés bien avant l'arrivée des sémites Accadiens, au milieu du 3ème millénaire av. J.-C. Mais la tradition orale est probablement beaucoup plus ancienne et pourrait remonter à la préhistoire.

Cette œuvre a connu une large diffusion, à la fois dans l'espace (tout monde méditerranéen) et dans le temps (elle est attestée jusque dans les manuscrits de Qumrân, peu avant l'ère chrétienne). On y voit l'origine de la plupart des mythes fondateurs de l'Antiquité et on en retrouve des traces dans la bible et le coran. De récents travaux rapprochent l'épopée de Gilgamesh des 12 travaux d'Hercule.

Il existe plusieurs versions successives. Le texte « standard », dont il va être question et qui inclue le récit du déluge, est daté de 1200 ans av. J.-C. soit 500 ans avant qu'Homère n'écrive l'Odyssée. Il comprend 11 tablettes auxquelles une douzième a été ajoutée vers –700. On peut l'aborder sur le plan historique, psychologique et, bien sûr, symbolique.

En accomplissant une série d'épreuves,
GILGAMESH réalise une véritable quête initiatique dont la renaissance et l'immortalité sont les thèmes centraux, l'idée de la mort ayant toujours été la préoccupation métaphysique majeure de l'Homme (à la différence de l'animal). Avec ses 12 tablettes (ou plutôt séries de tablettes), la geste de GILGAMESH est comparable à la progression du soleil dans les différents signes du ZODIAQUE qui, après avoir atteint son zénith, décroît au profit de l'obscurité avant de renaître dans un cycle perpétuellement renouvelé. Mais le récit a été changé, des tablettes inventée. On ne peut faire correspondre le récit primitif de GILGAMESH avec notre ZODIAQUE.

Voir : Secret du Zodiaque

Comme on le constate régulièrement, les
SEMITES qui reçurent la culture sumérienne non sémite opérèrent une assimilation et un syncrétisme au cours desquels des noms subirent des transformations ainsi que des attributions de pouvoirs totalement imaginaires. C'est ainsi que Samuel Noah Kramer mit en évidence dans son livre que 7 poèmes sumériens parlant de GILGAMESH servirent de trame à l'Épopée de GILGAMESH écrite 1000 ans plus tard par les BABYLONIENS, racontant des histoires différentes des textes primitifs ayant servi de squelette et de scénario.

GILGAMESH est présenté dans les strates patriarcales, comme un conquérant magnifique, brave, grand et fort, un mâle accompli au courage sans faille, a en fait une autre facette. A certains endroits de la version sumérienne (première version, la plus ancienne) du mythe, on aprend que GILGAMESH est un violent et un rustre, un soudard cruel qui viole toutes les filles d’Uruk, ou encore qu’il enlève les fils à leur mère, et qu’il épuise les hommes de la ville vaincue, dans des travaux exténuants.

On est ici en présence de deux versions opposées du même personnage : l’une a été rédigée par les alliés du héros, c’est à dire les conquérants qui ont vaincus la ville d’Uruk ,et l’autre est racontée par les « fils et les filles de la Déesse », les vaincus, qui voient en
GILGAMESH un usurpateur, un pilleur et un violeur. GILGAMESH, fondateur de l’ordre patriarcal et qui inspirera directement le personnage grec d’Héraclès (Hercule, Hermes, Ganesh ...), et de nombreux auteurs (Saint Exupéry, Matrix, L'Odysée, etc.), est l’ancêtre de notre culture violente, tournée vers la conquête sans fin des biens matériels et la désacralisation du monde, désacralisation du féminin et de l’union d’amour entre les deux grands principes masculin et féminin.


LES HEROS ETAIENT LES PLANETES

Les Sumériens croyaient que l'univers était gouverné par un panthéon comprenant un groupe d'êtres vivants, de forme humaine mais immortels, et possédant des pouvoirs surhumains. Ces êtres, invisibles aux yeux des mortels, guidaient et contrôlaient le cosmos selon des plans bien définis et des lois dûment prescrites. Les Sumériens avaient quatre divinités principales : AN, le dieu du Ciel, KI, la déesse de la Terre, ENLIL, le dieu de l'Air et ENKI, le dieu de l'Eau. Le ciel, la terre, l'air et l'eau étaient considérés comme les quatre composants majeurs de l'univers.

Après les divinités créatrices, on trouvait les trois divinités du ciel,
NANNA, le dieu de la Lune, UTU, le dieu du Soleil et INANNA, la reine des cieux et la déesse de l'Amour, de la Procréation et de la Guerre. Certaines divinités parrainaient une ou plusieurs cités sumériennes. Des temples étaient alors érigés au nom du dieu qui était honoré en tant que maître et protecteur divin de la cité. Les rites du temple étaient dirigés par un grand nombre de prêtres, prêtresses, chanteurs, musiciens, prostituées sacrées et eunuques. Des sacrifices étaient offerts tous les jours.

Les Sumériens croyaient que les êtres humains étaient faits d'argile et avaient été créés pour fournir aux dieux la nourriture, la boisson et un toit, de façon que les dieux puissent consacrer leur temps à leurs activités divines. La vie était considérée comme le bien le plus précieux de l'humanité, malgré les incertitudes et l'insécurité, car ils pensaient qu'après leur mort, les esprits des hommes descendaient vers les enfers, où la vie est plus pénible que sur la terre.

ENLIL et ENKI semblent marcher sur l'eau. ENLIL est connu pour avoir provoqué le Déluge et avoir facilité l'invasion et la destruction de la civilisation de Sumer. On retrouve cette histroire dans les mythes égyptiens avec HORUS et son demi-frère ANUBIS, avec le Dieu THOT et SETH, mais aussi chez les amérindiens dans la légende du serpent à plume !

Du point de vue biblique,
ENKI a créé Adam et Eve avec l'aide de sa demi-sœur, NINKI (Nin-khursag) et ENLIL a créé " Edin " (Eden) le serpent dans le jardin, qui a exhorté les Adam et Eve de manger du fruit de l'Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal. ENLIL les chassa de Edin, tandis que ENKI était là pour les aider. En d'autres termes, ENKI est le dieu de la sagesse, une figure du Dieu singe THOT l'Egyptien et son côté sombre est ENLIL (Seth).

Dans l'hébreu du texte original, ce Dieu était
EL le dieu principal du panthéon cananéen, le dieu du temps, EL serait ENLIL et YAHVE serait ENKI (ou EA) chez les sumériens. Par transformations linguistiques successives ENLIL (sumérien primitif) se transforma en " Ellil "(akkadien) puis devint EL. On peut aussi identifier EL à un avatar de HORUS en SATURNE chez les Egyptiens. ENLIL était le dieu du vent chez les sumériens, chez les akkadiens, il était aussi le dieu de l'air et du ciel. Ces deux figurent sont des avatars des Dieux THOT (Enki) et SETH (Enlil), nos deux pères.


Les récits bibliques des 11 premiers chapitres de la Genèse
sont inspirés des myhtes et légendes sumériennes.


Les sumériens laissent quantités de pièces d'argile gravées en écriture cunéiforme. La Bible a emprunté de nombreux passages aux sumériens comme le paradis terrestre décrit dans le poème " ENKI et NINHURSAG " où l'Eden hébraïque et le Dilmun sumérien ne font qu'un: mêmes fleuves, même endroit, même souffrance, même péché originel. Ce poème explique d'ailleurs le mystère de la côte d'Adam: c'est là ou est le mal d'Enki, la côte vient du jeu de mot sumérien "Ti" ("côte" ou "faire vivre").

Ce sont les sumériens qui ont écrit le premier le mythe du déluge avec Ziusudra (le Noé sumérien), repris par les babyloniens. (Source: S.N Kramer "L'histoire commence à Sumer", University museum Philadelphie, Musée du Louvre, Les collections de l'Histoire N°22 janvier mars 2004). Il apparaît clairement que le monothéisme juif s'est constitué progressivement en 3 étapes clé : l'hénothéisme d'Abraham, la monolâtrie de Moïse et le monothéisme des prophètes de l'exil à Babylone. il est possible de reconstituer les étapes qui marquèrent l'histoire de la présence de Dieu chez les hommes.


Un des épisodes les plus célèbres de la mythologie sumérienne, celui de " GILGAMESH " en quête de l'immortalité. Cette légende nous est parvenue à travers des copies datant de 2000av JC. Elle relate les exploits des héros et des dieux sumériens. Le plus célèbre de ces personnages est GILGAMESH, roi d' URUK peu après 3000av JC. Il est l'un des tout premiers rois après le DELUGE. Le NOE biblique est largement inspirée de cette histoire, on devine une source de la mythologie grecque (les exploits d'Héraclès), et de la Bible (le Déluge y est conté).




Alors MESH deviendra HERMES(h) puis chez les romains MERCURE, en inde il deviendra le dieu GANESCHE, le dieu des voleurs. Ils sont tous de différentes cultures dans le monde, pourtant la source est identique. Ils sont tous des Dieux de la Medecine.

Ziusoudra dans la version sumérienne Utnapishtim est la dixième et dernier roi de la liste antédiluvienne et n’aura pas de corps céleste.
SHAMASH (Utu) le Dieu SOLEIL provient du néolithique dont Mes-ki-ag-ag-se-ir se dit descendant comme les pharaons. DOUMOUZI est écrite dans la liste royale " le pécheur " alors que dans l’épopée on parle d’un " berger ". Une erreur de scribe est possible. Dans l’épopée DOUMOUZI est appelé ENKIDU. Il reste l’hiérodule ISTARTE (en sumérien INANNA) qui ne peut pas figurer dans une liste de régnants du ciel.

GILGAMESH ,cinquième roi de la première dynastie de Uruk (~2500) unifia URUK et KULABA par d'énormes travaux hydrauliques et la construction de remparts. Ses travaux cristallisèrent son nom. Dès Sumer, on célèbre sa lutte contre AGGA (Kish), contre HUMBABBA, contre le taureau célèste et ses relations avec le monde infernal.


Ce n'est qu'à partir de la première dynastie de Babylone (~1900) que l'ensemble littéraire homonyme fut constitué, en 3600 vers (le texte le plus achevé date de ~668 et fut retrouvé à Ninive). Le temps de l'épopée est hybride: la civilisation d'URUK jouxte celle de la cueillette (symbolisée par Enkidu). GILGAMESH et aux deux tiers divin et ne connaît pas d'adversaires. Il s'accapara les hommes pour le labeur et les femmes pour le plaisir.


Afin d'affaiblir GILGAMESH (plaintes des gens d'Uruk) les dieux créent Enkidu (sauvage). Le premier épisode narre la transformation de Enkidu en citadin (l'enfant passe à l'âge adulte): une courtisane, mandatée par GILGAMESH, l'initie à la sexualité. Devenu civilisé, Enkidu devient un compagnon inséparable de GILGAMESH (ils veulent tous les deux devenir des surhommes).

Les deux héros tuent Humbabba et, grisé,
GILGAMESH s'attaque à Ishtar (sa parèdre): il se refuse à elle. Afin de laver cet affront, il est envoyé un TAUREAU célèste contre GILGAMESH mais celui-ci le vainc. En plein triomphe, ENKIDU meurt en maudissant la civilisation: GILGAMESH part à la recherche de la vie sans fin. Il se met à la recherche de Uta-Napishtim (rescapé du déluge) qui lui raconte qu'il a obtenu la vie éternelle de Enlil. Il lui soumet des épreuves puis lui révèle la "plante de vie". GILGAMESH s'en empare et souhaite la partager avec le peuple d'Uruk. Cependant il perd cette plante lors d'une halte (le serpent s'en empare).

L'épopée exalte la grandeur de l'homme capable de vaincre les monstres (et parfois les dieux). Le héros prie pourtant certaines divinités. Ici, la faute religieuse a privé
GILGAMESH de la plante: les dieux sont les maîtres des hommes quelque soit sa grandeur et son prestige.

Dans ce récit les différences entre le
NOE biblique, qui n'est qu'un homme au service de Dieu, et, le NOE sumérien (Ziusudra en sumérien, Outnapishtim en akkadien et Atrahasis en Babylonie ), qui est ici déifié, il possède l'immortalité ! Le récit apparaît ainsi bien plus fantastique et énigmatique que dans la BIBLE qui l'adapte au monothéisme. Exemple typique d'une réinterprétation biblique d'un récit sumérien : celui du déluge et de l'après-déluge. Les récits gravés dans les tablettes se recoupent avec les textes bibliques tel que Shinar, mentionné lors de l’épisode de la TOUR DE BABEL.

Enki a trouvé la solution au problème de main d’œuvre pour extraire les ressources de la terre, une créature capable d’effectuer le même travail que les colonisateurs fut donc créée. En argile le Dieu et l'homme seront liés, en une unité rassemblée. Ainsi jusqu’à la fin des temps la chair et l’âme qui dans un Dieu ont mûri. On retrouve un terme similaire dans la Genèse biblique: "
2.7 L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre "


MYTHE DE LA CREATION SUMERIEN

Les dieux mineurs ou prolétaires (les Igigi) furent forcés de travailler pour les grands dieux. C'est alors que les Igigi commencèrent à gémir à grands cris pour demander du repos. Namma, mère d'Enki, appela ce dernier pour qu'il vienne en aide à ces dieux mineurs et trouve ainsi une solution.

Enki fut appelé parce qu'il était non seulement le dieu des eaux, mais aussi celui de la sagesse. Les grands dieux avaient en effet besoin des Igigi pour leur faire cuire le pain et les décharger des travaux pénibles. Mais, ces grands dieux devaient, dans un même temps, soulager les dieux prolétaires de leurs durs labeurs avant qu'ils ne se révoltent. La solution fut donc de créer une race d'esclaves : les hommes. Enki prit alors de l'argile ( ou poussière ) et la trempa dans la chair et le sang d'un dieu sacrifié ; l'homme aurait ainsi une part de l'intelligence divine.


LE DELUGE SUMERIEN

Après avoir créé les hommes, les dieux entreprirent à plusieurs reprises d'anéantir l'humanité. Les hommes s'étaient en effet multipliés à un tel point qu'ils en vinrent à faire trop de bruit, gênant ainsi les dieux. Namtar, dieu de la mort et de la peste, fut, par exemple, chargé de déchaîner une maladie sur les hommes. Mais un autre dieu, Enki, eut pitié d'eux et déjoua ce plan. D'autres calamités furent ainsi décidés, mais, à chaque fois, Enki aida les hommes. Enki se vit donc accuser par les autres dieux, c'est alors que ce dernier, pour se défendre, amena l'idée d'un déluge.

Enlil, sur l'idée d'Enki, décida que toute l'humanité devrait périr noyée. Mais, Enki parla à Atra-Hasis (le 'Noé sumérien') dans un rêve et l'avertit que l'humanité était en danger. Il lui dit de construire un bateau. Sur ce, Atra-Hasis informa les autres hommes. Il quitta ensuite la ville, prenant avec lui des artisans qui l'aideraient dans la construction du bateau. Ils assemblèrent donc le matériel, construisirent le bateau, puis embarquèrent des oiseaux, du bétail et des humains de la famille d'Atra-Hasis.

La pluie commença à tomber, pendant 7 jours et 7 nuits les vents soufflèrent et l'eau se déchaîna. Enfin, la tempête se calma. Atra-Hasis sortit du bateau et fit des offrandes à tous les dieux, qui avaient faim. Ils s'étaient attroupés autour des offrandes comme des mouches. Les dieux constatèrent que les hommes avaient survécu au déluge. Enlil était furieux. Les dieux avaient juré par serment la perte des humains, et, pourtant, ils avaient survécu. "comment cela était-ce possible ?", demanda Enlil. An lui répondit que cela ne pouvait être que le fait d'Enki. Enki pour apaiser la fureur d'Enlil suggéra une solution : les humains ne se multiplieraient plus si vite. Les maladies en décimeraient un tiers. Les accouchements deviendraient douloureux et dangereux, les enfants pourraient d'ailleurs mourir pendant l'opération.

"Six jours et sept nuits passèrent; Les tempêtes du déluge soufflaient encore; Les tempêtes du sud couvraient le pays. Le septième jour; Les tempêtes du déluge; Qui telles une armée; Avaient tout massacré sur leur passage; Diminuèrent d'intensité; La mer se calma; Le vent s'apaisa; La clameur du déluge se tut." (L'Epopée de Gilgamesh, traduction d'A. Azrié).

Les mythes du déluge sont-ils la mémoire d'un événement réel ? Différents chercheurs ont essayé d'apporter la preuve géologique ou archéologique de l'existence du déluge. D'autres avancent que les évènements considérés ne peuvent avoir marqué les différentes civilisations (ils seraient trop anciens, trop lents ou trop lointains), et que ce mythe serait donc une pure invention, ou l'exagération d'un événement local. Le déluge est-il un événement réel et localisable dans le temps et l’espace ? Néanmoins, l'universalité du récit et les détails quasi identiques (construction d'une embarcation, nombre de survivants, couples d'animaux à sauver, etc.) tendent à confirmer une catastrophe majeure et planétaire.

La version Latine
D'après le poète latin Ovide, le Déluge eut pour cause le fait que les hommes oubliaient de sacrifier aux dieux. Leurs uniques pensées étaient pour l'argent et le plaisir. Pour les punir, Zeus décida donc de les anéantir. Le déluge détruisit alors tout ce qui se trouvait sur la Terre, noyant les hommes, les villes et les forêts. Tous les hommes moururent, hormis un couple qui avait construit une barque. C'était Deucalion et sa femme Pyrrha. Au bout de plusieurs jours, la pluie cessa et la barque s'arrêta au sommet de Parnasse. Lorsque Zeus aperçut les deux survivants , il décida de leur laisser la vie sauve pour qu'ils puissent régénérer le genre humain. Ils devraient jeter des pierres derrière eux, qui aboutiraient à des hommes et à des femmes.

La version Biblique
D'après la Bible, le Déluge fut l'inondation universelle dont les seuls survivants furent Noé et sa famille. Dieu avait ordonné à celui-ci de construire une arche (du latin arca, boîte), pour qu'il sauve sa famille et des couples de tous les animaux en les gardant avec lui à l'abri à bord de l'arche jusqu'à ce que les eaux retrouvent leur niveau normal. Au Moyen-Âge, la nef des églises a souvent été comparée à l'arche de Noé, parce que c'était là que les hommes marqués par le péché étaient préservés de la ruine.

La version Indienne
Les versions indiennes du Déluge sont nombreuses, celle du Catapatha Brâhmana narre que le Noé indien se nomme Manou et qu'il est lui aussi prévenu du Déluge, mais par un poisson providentiel : " Un matin, on apporta à Manou de l'eau pour se laver, comme à présent on en apporte pour se laver les mains. Tandis qu'il se lavait ainsi, un poisson lui vint dans les mains. Le poisson lui adressa la parole : " Garde-moi, je te sauverai ! -De quoi me sauveras-tu ? - Un déluge va emporter toutes les créatures. C'est de cela que je te sauverai. " (Anthologie sanskrite, traduction de L. Renou).

La version Coranique
Le Coran parle du déluge et de Noé en ces termes : «Et il fut révélé à Noé: 'De ton peuple, il n'y aura plus de croyants que ceux qui ont déjà cru. Ne t'afflige pas de ce qu'ils faisaient. Et construis l'arche sous Nos yeux et d'après Notre révélation. Et ne M'interpelle plus au sujet des injustes, car ils vont être noyés'. Et il construisait l'arche. Et chaque fois que des notables de son peuple passaient près de lui, ils se moquaient de lui. Il dit: 'Si vous vous moquez de nous, eh bien, nous nous moquerons de vous, comme vous vous moquez (de nous)'. Et vous saurez bientôt à qui viendra un châtiment qui l'humiliera, et sur qui s'abattra un châtiment durable!" Puis, lorsque Notre commandement vint et que le four se mit à bouillonner (d'eau), Nous dîmes: 'Charge (dans l'arche) un couple de chaque espèce ainsi que ta famille - sauf ceux contre qui le décret est déjà prononcé - et ceux qui croient'. Or, ceux qui avaient cru avec lui étaient peu nombreux. Et il dit: "Montez dedans. Que sa course et son mouillage soient au nom d'Allah. Certes mon Seigneur est Pardonneur et Miséricordieux". Et elle vogua en les emportant au milieu des vagues comme des montagnes. Et Noé appela son fils, qui restait en un lieu écarté (non loin de l'arche): "Ô mon enfant, monte avec nous et ne reste pas avec les mécréants". Il répondit: "Je vais me réfugier vers un mont qui me protègera de l'eau". Et Noé lui dit: "Il n'y a aujourd'hui aucun protecteur contre l'ordre d'Allah. (Tous périront) sauf celui à qui Il fait miséricorde". Et les vagues s'interposèrent entre les deux, et le fils fut alors du nombre des noyés. Et il fut dit: "Ô terre, absorbe ton eau! Et toi, ciel, cesse (de pleuvoir)!" L'eau baissa, l'ordre fut exécuté et l'arche s'installa sur le Joûdî, et il fut dit: "Que disparaissent les gens pervers"!» (Coran, XI:36-44)

Voir : Textes et Littérature


ADAM, EVE ET L'EDEN

L’EDEN, dans la tradition hébraïque est ce mythique jardin où le seigneur plaça Adam et Eve. D’ailleurs, I’hébreu Eden a conservé le sens de volupté de plaisir et de félicité. La linguistique nous apprend que, non seulement, la notion d’Eden, mais le terme lui-même, sont son d'origine sumérien dans le terme "Edinu" (la plaine, la campagne). l'ADAM et EVE des mésopotamiens correspond à la création de la constelmlation des POISSONS avec le VERSEAU et ANDROMEDE, ils sont des esclaves. La mésopotamie et leurs histoires de couples homosexuels, de BAAL et de MOLOCH a été un VIRUS pour le sanctuaire religieux.


C’est aussi à Sumer que nous trouvons la plus ancienne notion de "Gan", désignant un champ, une terre cultivée en sumérien. De ce Gan sumérien est issu plus tard le "Gannatu" Akkadien (le parc) et plus tardivement encore le Gan hébreu qui désignera le parc ou jardin d’Eden. Le Gan Eden hébreu est donc le parc ou le jardin dans la plaine ou la campagne. L’Eden sumérien se nomme "Nidduki", équivalent de "dilmun" en akkadien.

Les deux termes ont le sens de pays de gloire, de soleil et de lumière. Les traditions suméro-sémitiques situent l’Eden dans le golfe Persique (nommé Mer ou Fleuve Amer ou encore Mer du Soleil Levant). Cet Eden paradisiaque se situe à "Dilmun" ou à proximité, connu jadis aussi sous le nom de "Ka-Lum-Ma" (ou Pays des Dattes), aujourd’hui (Bahrcin).


La corélation entre la conception sumérienne et sa copie déviée qu’est la relation sémitique est étonnante. L’emprunt des termes n’est pas seul en cause, il y a aussi l’emprunt du mythe: Dans cet Eden Dilmun règne la Grande Déesse "Ninhursag", Reine du Pays. Elle donnera naissance à trois générations de déesses engendrées par le Dieu de l'Eau. Noé sauvé des eaux aura aussi trois fils : Caïn, Abel, et Seth, Adam rescapé vraisemblablement d’un premier déluge aura aussi trois fils : Caïn, Abei, Seth. On voit déjà le passage des cultes méditerraaéens archaïques, de type Matriarcal passer au type sémite Patriarcal.

Le Dieu de la terre "Enki", (Adam aussi est fait de terre) ensemence la ravissante "Ninnu" (Lilith) fille de "Niahursag" et 9 jours (9 mois, bien entendu), du couple " Ninnu-Enki " naîtra la déesse " Ninkurra" . Alors " Niahursag" placera " Enki " et " Ninnu " (A dam et Lilith ) dans un jardin où elle avait planté 8 plantes ( dans la Bible, c’est Yahvé qui plante un jardin en Eden ). Alors, "Enki" (Adam) succombera à l’irrésistible envie de connaître la saveur de ces plantes ( dans la Bible c’est le serpent tentateur qui incitera le couple édénique à goutter au fruit défendu ) "Enki" les fera quérir par son serviteur " Isimud " et les gouttera. Courroucée, la Grande Déesse (Yahvé) pour les punir, maudira le non d’ "Enki" et le vouera à la mort ( Adam sera maudit et perdra l’immortalité). "Enki" sera alors atteint de 8 maladies (autant de plantes gouttées).




Mais, dans son infinie bonté, la Déesse, compatissante, créera huit divinités pour les guérir (tradition dravidienne des divinités féminines qui envoient et guérissent les maladies) Or, l’une des 8 parties malades est une ”côte” et pour guérir cette ”côte” la déesse créera la déesse "Ninti" (Eve). Ti sumérien signifie vivre et faire vivre. C’est donc Ninti (Eve), qui permet à "Enki" (Adam) de vivre ou de survivre. "Eve" n’avait donc rien à voir avec la Pomme symbole du péché dont on l’accusa à tort. Les hébreux ont inversé le mythe comme plus tard les aryens inventeront celui de Pandore.

L’Eden paraît n’avoir rien de mythique, et il y a de fortes chances que ce "Paradis" ait bien existé Ce fut un pays où il faisait bon vivre, où l’on pratiquait la religion, l’agriculture, la métallurgie (comme dans le mythe de l'Atlantide). C’est aussi la Terre des ancêtres.

Voir : L'épopée de Gilgamesh



SOURCES ET LIENS

Caparisot

Cdli.ucla.edu

Bible.chez-alice.fr





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