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Dès sa jeunesse, Edgar Cayce (1877-1945) saperçut quil pouvait entrer dans un état dauto-hypnose où il avait accès à une source intarissable dinformations. Il était alors capable de disserter sur nimporte quel sujet et de répondre à toute question avec exactitude. Les exposés quil effectua ainsi furent appelés "lectures". On en compte plus de quatorze mille. |
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Pendant vingt ans, les "lectures" se consacrèrent à des problèmes de santé. Edgar Cayce navait besoin que du nom dune personne et de ladresse où elle se trouvait pour décrire sa condition physique et recommander un traitement. Linfaillibilité de ses diagnostics, l'efficacité de ses méthodes de soins et la nature même de ses préceptes de santé intégrale firent de lui le principal précurseur de la médecine holistique moderne. |
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Avec le temps, linformation
transmise dans les lectures se diversifia
considérablement. Elle aborda quelque dix mille
sujets dordre médical, philosophique, onirique,
spirituel, historique, et autres. Ses disciples le
considére comme l'un des plus grands voyants des
États-Unis. Selon eux Edgar Cayce puisait ses
«connaissances extralucides» à même
une conscience supérieure indéfinie, telle que
Dieu ou les enregistrement akashiques. |
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Cayce est à l'origine de
quelques-unes des idées qui circulent sur
l'Atlantide, notament que les Atlantes possédaient un
Grand Cristal, la «Pierre Tuaoi», et expliquait
qu'il s'agissait d'un immense prisme cylindrique qui servait
à rassembler et concentrer l'énergie
permettant à ses utilisateurs d'accomplir de
fantastiques travaux. Malheureusement, aveuglés par
la convoitise, les Atlantes poussèrent leur cristal
à une fréquence trop élevée et
déclenchèrent des éruptions volcaniques
qui provoquèrent la destruction du monde ancien. |
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Nombreux sont les mythes et légendes entourant Edgar Cayce : un ange lui apparut quand il avait treize ans pour lui demander quel était son plus grand désir (Cayce aurait répondu que c'était aider ses semblables); il pouvait absorber le contenu d'un livre en le plaçant sous son oreiller pendant son sommeil; il passait ses épreuves d'épellation à l'aide de la clairvoyance; il était illettré et sans éducation. Le New York Times est grandement responsable de cette dernière histoire (Illiterate Man Becomes a Doctor When Hypnotized [Sous hypnose, un illettré se transforme en médecin], section du dimanche, 9 octobre 1910). Bien des mythes ont été transmis sans vérification préalable par Thomas Sugrue, qui croyait que Cayce l'avait guéri d'une maladie invalidante. Dans son livre de 1945, There is a River : The Story of Edgar Cayce, Sugrue affirme que c'est Cayce, et non les médecins, qui a guéri son fils et sa femme de la cécité et de la tuberculose. |
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