B A P H O M E T
LA BALEINE COSMIQUE


ORIGINES ET ICONOGRAPHIE

Cette figure énigmatique, connu sous le nom de BAPHOMET (ou Bafomet), a d'abord été décrit au cours du procès des TEMPLIERS, un ordre de moines médiévaux accusés d'hérésie, de sorcellerie, et d'autres crimes, initialement conçu comme un moyen de protéger les pèlerins chrétiens à Jérusalem.

Finalement, les TEMPLIERS sont devenus une menace politique pour l'Eglise et surtout pour le roi Philippe de France, qui a émis des ordres secrets pour arrêter tous les TEMPLIERS en France. On accusa les membres de l'Ordre de de cracher sur la croix, reniant le Christ, et l'adoration d'une idole, à savoir une tête grotesque à barbe et monstrueuse (il y a d' autres descriptions contradictoires) : le BAPHOMET.


L'image de BAPHOMET a été élaboré par le XIXe siècle par l'occultiste Eliphas Lévi (Alphonse Constant), dans son Doctrine et Rituel paru en 1861, dans laquelle il le nomme « LE BOUC DE MENDES », en utilisant des éléments à partir des différentes descriptions. D’après Eliphas Levi, dans son dogme et rituel de la haute magie BAPHOMET serait l’abréviation de « Templi omnium hominum pacis abbas » (lu à l’envers).

Son ouvrage contient entre autre la fameuse illustration à tête de BOUC, corps de femme, citation alchimique sur les bras "SOLVE & COAGULA", caducée en guise de verge et bien le fameux pentagramme sur le front. On lui accorde aussi, la première interprétation arbitrale, que le pentagramme pointant vers le bas serait une représentation de BAPHOMET.


Aucune association connu du pentagramme avec le mal n’existe avant, c’est de Levi que nous vient l'iconographie populaire auprès des SATANISTES, pour des raisons diverses. Toutefois, sauf pour quelques détails, la connexion de Levi entre sa version de BAPHOMET, et l'idole légendaire des TEMPLIERS est la plus souvent inexistantes.

Il a été décrit comme étant une statue, une tête à deux faces, un " JANUS BIFRONS " ce qui le rapprocherait l'idole de la divinité JANUS (JUPITER) le Dieu des portes à l'origine du culte romain et de Vatican. Il y a plusieurs transcriptions possibles sur la définition du nom de l'idole. On évoque la " BOUCHE DU PERE" , bouche par laquelle le Souffle divin s'exprime. BAFOMET peut également se décomposer en " BAPHE " et " METEOS " désignant en grec le " BAPTEME " et " INITIATION ".


Tarot Lame XV le Diable
Tarot Lame XV le Diable, chapelle bleue

Chez les égyptiens le signe zodiacal des " GEMEAUX " est à l'origine de la transmission des signes du zodiaque. Les GEMEAUX sont les deux enfants du démiurge : Shou (la chaleur, le feu) et Tefnout (le froid et l'humidité) sont présentés au nez de celui qui espère recevoir la le Soufle Divin, le Soufle de vie. Dans le " Testament des Templiers " on peut ainsi lire :


POUR NOUS BAFOMET EST LE PRINCIPE DE LA VIE DIVINE QUI ANIME LE MONDE DES ETRES CREES DE DIEU TRINITE

On retrouve cependant dans les compte-rendus de procès l’adjectif « bafométique » qui, en langue d'oc, serait une déformation de MAHOMET, ce qui semble fantaisiste et n’aurait donc à priori aucun rapport avec l’idole décrite par Eliphas Levi. Le Dr Schonfield assure dans son livre « les esséniens et les templiers » paru en 1984, que BAPHOMET est la résultante d’un codage suivant le code de substitutions hébreux atbash et signifierais « SOPHIA » soit la sagesse en grec. C'est une bonne blague ! On retrouve la figure de l'idole dans la lame 15 du Tarot : le DIABLE, la LUNE NOIRE et la LUNE BLANCHE.


BANEBDJEDET

Dans la mythologie égyptienne, BANEBDJEDET est un dieu de la fécondité et de la génération. Il était adoré à Tema-el-Amdid, l'antique Mendès. On le nomme d'ailleurs « Bélier seigneur de Mendès ». Il a probablement remplacé un ancien bélier à cornes horizontales dont la race s'est éteinte au Moyen Empire, car il possédait des cornes semblables. Sa parèdre est la déesse Hatméhyt.

En Egypte, après plusieurs changements dans le culte, l'âme d'
OSIRIS a pénétré le TAUREAU APIS ou le BELIER de MENDES. Le BOUC symbole de fécondité lunaire et nocturne a été immolé au dieu de la nature. Un culte fut rendu au dieu Bélier BANEBDJEDET honoré à MENDES (Mem-Nun-Daleth-Samech),, il est associé par Hérodote au dieu grec PAN.. De ces animaux symboliques et du BELIER / BOUC sacré est dérivé le culte du PHALLUS, qu’on a aussi appelé PRIARPE à Rome, ou le dieu-chèvre PAN (LUPERCUS).


BANEBDJEDET
dieu bélier de Mendes
SETH le Sanglier
symbole du désordre
PAN, dieu de la Nature
protecteur des bergers
MENDES / BAPHOMET
le Bouc sacré

Protecteur de la ville de Mendès, BANEBDJEDET verra son culte être associé à celui de la déesse poisson HATMEHYT, ce fait prend son importance quand on sait que lors des LUPERCALES (une fête et orgie romaine) et un culte au dieu LUPERCUS, FAUNUS, PAN, la déesse JUNON LUCINE y était associée. Toutes ces coutumes ont le même principe, la croyance que certains Dieux animaux peuvent peuvent féconder par un contact direct et même à proximité. Une autre similitude apparaît entre le dieu BELIER égyptien et PAN, est qu’ils seront diabolisés l’un comme l’autre, si tenté qu’ils sont différents. BANEBDJEDET deviendra dans la tradition judéo-chrétienne le BOUC DE MENDES.

Le symbole du BAPHOMET est donc directement inspiré de ces connaissances antiques des divinités de babylone et d'égypte. C’est ainsi que BACCHUS (TAMMUZ / DIONYSOS), fut souvent représenté avec la tête du TAUREAU CELESTE, ou seulement avec ses cornes, et quelquefois avec ses pieds. Commes ces prédécesseurs, le BAPHOMET est porteur de la flamme sur sa tête, mais cela peut être la POMME DE PIN, le symbole de la vie, de l'ARBRE, de la fertilité.

La nouveauté avec le BAPHOMET de Eliphas levy est que dans sa représentation il y a toutes les constellations, c'est à dire les signes du ZODIAQUE. Il est la synthèse de toutes les divinités et donc il trône en haut du CERCLE (le zodiaque) juste au-dessus des POISSONS.


CETUS / CONSTELLATION DE LA BALEINE

Sur le zodiaque de Denderah nous trouvons CETUS qu sommet. C'est le monstre marin grecs, qui veut dévorer Andromède sur son rocher. La Lune est à sa gauche, une figure avec têtes interchangeables mais elle est représentée avec des cornes puisque les grecs reprennent le concept de la nome égyptienne de Mendes avec BANEBDJEDET un avatar d'OSIRIS (dieu lunaire) et de fertilité mais aussi à SETH.

Sur le zodiaque de Denderah CETUS assimilé à SETH est le DIEU dominant le zodiaque. Il est assis isur un trône avec des cornes dans la zone d’influence de la LUNE. . Pour les grecs, ce monstre marin qui veut dévorer ANDROMEDE, l'homme que l'on a féminisée et androgyne, il sera bientôt délivré par PERSEE (une autre constellation) dans la ronde nocturne de notre ciel.




Ce BELIER DE MENDES androgyne relate la puissance sexuelle du mâle et sert également de support à la planète JUPITER. Mais comme il est androgyne il est aussi féminin dans son principe, c'est à dire qu'il peut être bon, le principe masculin représentant le mauvais, non pas de ce que l'on trouve en l'homme mâle, mais dans l'humanité toute entière. C'est ainsi que la LUNE dans la BALEINE représente une période de changement et d'exaltation sexuelle.

Au sommet du cercle, CETUS représente le maître sur l'ensemble des autres signes, et surtout de la constellation des poissons avec sa piscine (ou son bassin), on y trouve ici une oeuvre initiatique. CETUS est également androgyne, un mystère chez les anciens, et comme nous trouvons la Lune à sa gauche. SETH  revendique son oeil gauche lunaire sans ses testicules pour montrer que sa mission ne concerne pas une descendance dynastique, puisque HORUS a condamné SETH  à la stérilité en gagnant son combat contre son oncle. L’homme sethien représente donc le clergé et son instruction à travers la connaissance des 4 éléments et des saisons du zodiaque, un être ANDROGYNE, c'est aussi un processus spirituel amenant amenant à l'abstinence.

Parfois peint en noir, un symbole de fertilité inspiré par le limon noir en bordure du nil ou le phallus en érection,
OSIRIS dans ses versions tardives devient le symbole de la fertilité. Comme tout est double et que nous avons le concept du bien et du mal partout, le BAPHOMET est représenté avec une poitrine de femme, puisqu'il est ANDROGYNE. Plus tard assimilé à ZEUS le dieu pédophile des grecs, la BALEINE commence sa conquête du monde pour finalement devenir le dieu monothéiste de tous sous plusieurs noms.


FÊTE DES SATURNALES ET NEMROD

A Rome, le BOUC était relié à des rituels de fertilité. Aussi, pendnant la fête des Lupercales (ou saturnales) étaient des purifications, alors que bien avant chez les anciens Grecs on célébrait la fête des loups (Lukéia) dont le terme lupercales en est la traduction. Dans la culture européenne l'expression " bouc émissaire " est liée au sacrifice d'un BOUC pour expier les impuretés. Dans la culture judéo-chrétienne, le BOUC est devenu la représentation de l'Antéchrist et est assimilé à Satan tout en symbolisant également la luxure.

Le BOUC a l'attribut de la fécondité, ils sont réputés transmettre cette aptitude aux hommes et c'est cela qui explique la pratique d'accouplement d'un BOUC et d'une femme. En effet, pendant l'occupation grecque de l'Égypte antique par les ptolémées, en y introduisant leurs coutumes dont l'accouplement d'un BOUC et d'une femme. Hérodote dit: « Il arriva, pendant que j’étais en Égypte, une chose étonnante dans le nome mendésien: un bouc eut publiquement ce commerce avec une femme, et cette aventure fut connue de tout le monde. ».

MENDES (Banebdjedet) était située dans la région du delta du Nil, selon le grec Hérodote MENDES signifiait BOUC en égyptien, mais à l'origine, BANEBDJDET a été un
BELIER et a été confondu avec le BOUC. Son nom BA , synonyme d'âme, conduisit à considérer l'animal comme l'âme du Dieu OSIRIS de MENDES. La légende de Pan, comme chasseur de loups et protecteur des troupeaux, trouve son origine dans l’ancienne histoire biblique de NIMROD, le « vaillant chasseur » opposé à l’Éternel (Genèse 10 :9) et bâtisseur de la Tour de Babel (Alexander Hislop, Les Deux Babylones, 1917).

Le mauvais dirigeant
NIMROD était le LUPERCUS (chasseur de loups) et le VALENTIN (homme mauvais) originels. C’est la même figure adorée par les Phéniciens sous le nom de BAAL, et qui apparaît parfois dans la Bible sous le nom de THAMMUZ (Ézéchiel 8 :14). NIMROD n’était pas un saint, le maître était un homme licencieux et un ennemi de Dieu qui fut adoré par les païens après sa mort. Encore actuellement, il est plus un symbole de débauche et de violence que d’amour.


LA SAINT VALENTIN

Chez les Grecs en robe on fêtait Priape, dieu très obscène de la fertilité qu’on reconnait à son gigantesque pénis. Dans la Rome Antique on fêtait les Lupercales, des orgies pendant les fêtes de la fertilité. Les prêtres touchaient le front des jeunes gens avec un couteau imprégné du sang d'une chèvre, puis on sacrifiat un BOUC pour lui prendre sa peau et en faire des lanières.

Les jeunes garçons couraient alors nus autour du Palatin en frappant avec les lanières les femmes qui se mettaient sur leur passage en invoquant Junon, protectrice du mariage et de la fertilité. Les esclaves avaient le droit de participer, les hommes et les femme avaient des masques dans les rues de Rome. Il fallait parfois courir vite. Le rituel est encore pratiqué par l'élite judéo-maçonnique de nos jours.

Cette fête romaine des LUPERCALES est à l'origine de la Saint-Valentin. En 496 apr. J.-C., le pape Gélase a « christianisé » les Lupercales païennes en changeant leur nom. Il a aussi déplacé sa date d’observance du 15 février au 14 février du calendrier romain, d’un coucher de soleil à l’autre mais ne modifiant pas la date de la soirée où étaient célébrées les LUPERCALES .

Puis, les Anglais l’ont baptisée fête des amoureux au XIVe siècle, et s’échangeant des billets doux, en célébrant le moment où les oiseaux fricotent et se remettent à chanter. Une version beacoup plus poétiques.


SOLVE & COAGULA

La Conversion ou la Mort

La citation latine sur les bras de l'idole sur le célèbre dessin d'Eliphas Lévi, est un concept alchimique. En termes exotérique, il se réfère à « la transmutation des métaux », où, grâce à l'alchimie, il serait possible de transformer un métal de base tels que le plomb en or en utilisant cette méthode.

En alcihmie le " SOLVE et COAGULA " représente les deux pôles de l’esprit et de la matière. L’homme vit entre ces deux pôles et sa tâche consiste à les équilibrer. La Sagesse essénienne indique que le corps, comme l’esprit, est juste une matière première qui doit être travaillée pour faire apparaître l’être véritable éternel se manifestant à travers un corps immortel par l’accomplissement du grand œuvre. Ce corps immortel n’est pas physique, mais il est la résurrection de l’âme et son accomplissement. Si l’homme vit dans une illusion, en finalité, il n’aura rien gagné car toute sa vie aura été fausse. Si l’homme trouve la vérité, sa base est solide. La vérité est ce qui ouvre la porte de l’immortalité.

Ce qui est vrai ne meurt pas. Le vrai ne vient jamais dans un déséquilibre. Le SOLVE et COAGULA, c’est l’équilibre parfait de l’esprit et de la matière à travers l’âme qui devient vivante, qui prend la place du corps et chemine vers l’incarnation de l’Esprit universel. Ainsi, le corps doit devenir un instrument de l’esprit afin de créer un autre corps qui est celui de l’âme : le corps parfait pour l’esprit ...

En ce sens ésotérique, BAPHOMET évoque la " CONNAISSANCE ". L'objectif final en Alchimie étant de trouver " PIERRE PHILOSOPHALE ", le roc solide de la vérité. La citation " SOLVE ET COAGULA " peut aussi être traduit comme " DIVISER POUR REGNER ". C'est aussi PLEINE LUNE alchimique. Elle dit " Crematio Et Sublimatio " quand son sextile à Pluton dit : " SOLVE ET COAGULA ", une réception mutuelle pouvant agir comme une sorte de filtre par lequel l’émotion, l’imagination se changent en intuitions. Mais la véritable signification de cette citation latine est la " CONVERSION OU LE SANG " c'est à dire la MORT.




On a donc forcé les hommes à adopter le nouveau système pour l'âge des POISSONS et son Dieu des poissons (la baleine / Cetus), de nombreux auteurs dénoncent les impostures, ils sont les prophètes. L'Eglise connait les métamorphoses mais elle est complice. On doit la civilisation au sanctuaire et à ses gardiens du culte, Chrétiens, Juifs, Musulmans, et les autres ... connaissent tous la véritable nature des religions et le voile à enlever pour la révélation, le secret de SIRIUS et sa porte des étoiles a été caché au monde depuis la nuit des temps, des signes dans les tombes indiquent un nouveau chemin.

Voir : Des Signes dans les Tombes



SOURCES ET LIENS 




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