La barque de Charon attend les damnés
De 1499 et 1504, Luca Signorelli exécute dans la
cathédrale d'Orvieto un cycle de fresques
consacré au Jugement dernier. Sur celle de la
Cappella Nova, il fait figurer le nocher Charon,
chargé de faire passer les âmes des morts dans
l'au-delà. Ce personnage de la mythologie
gréco-latine est assimilé par l'iconographie
chrétienne, qui en fait un démon aux ordres de
Satan.
Lucifer terrassé par les chevaliers du ciel
Traditionnellement au nombre de trois (Michel, Gabriel,
Raphaël), les archanges luttent contre le démon.
Celui du haut, vraisemblablement saint Michel, brandit un
glaive : c'est lui, le chef de l'armée du ciel.
Le serpent tentateur montre son vrai visage
Les auteurs des Evangiles sont formels : ils identifient
le diable au serpent de la Genèse, qui n'était
à l'origine qu'une simple créature de
Dieu.
Un satan trop pointilleux
Serviteur de Dieu, le satan met Job à
l'épreuve juste pour sonder sa
fidélité. Un excès de zèle qui
vaut à Job bien des déboires et à Dieu
une belle désillusion.
Une vision d'apocalypse
Dans le chapitre XII de l'Apocalypse, Jean évoque
un dragon à sept têtes portant cornes et
diadèmes, pourvu d'une longue queue. La bête
incarne les forces du Mal.
Même le Christ est tenté
Le diable provoque trois fois Jésus mais celui-ci
résiste grâce à la force de la Parole,
comme ici au désert (chapiteau du XIIe s., Vigeois en
Corrèze).
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