JUPITER MARDOUK ZEUS
Notre Père au-dessus du Cercle des Cieux du Cosmos

LE ROI DES DIEUX AU JARDIN DES DELICES



DIOS

Le Dieu des Dieux a inspiré nos civilisations et notre MATRICE, il porte plusieurs noms mais il est toujours la même figure, chez les grecs, son nom est DIOS. C'est le Roi Pharaon ou le fameux TAUREAU des mésopotamiens, mais il n'est pas le signe Zodiacal du TAUREAU, une création tardive. On trouve son image sur le Zodiaque de Denderah sur la position de la constellation de la BALEINE, c'est le Pharaon dominant le cercle depuis le sommet de la constellation des POISSONS et l'anneau de l'étoile ALRISHA, bien que la position de l'astre JUPITER est représentée sous la forme d'un BELIER en bordure du disque à l'ancienne position astronomique du soleil sur l'écliptique.

Voir : Secret des Triangles

L'assimilation du Monarque " Roi des Dieux " avec JUPITER et AMON (qui ressemble à une étoile brillante à l'oeil nu) a eu lieu mais sans doute lentement et progressivement. Tout semble commencer avec RAMSES (vainqueur des nubiens) avant que les cultures des grecques et des égyptiens se mêlent. NEFERTARI est la grande épouse royale de RAMSES II, elle est aussi importante que le pharaon car elle est divinisé en ISIS.

Ces personnages historiques sont sur la bordure du Zodiaque de Denderah avec le TAUREAU - BELIER représentant le Pharaon alias AMON - RE et ISIS (Aset) son épouse et soeur royale divinisée en bonne mère de l'Egypte, avec son enfant dans les bras. NEFERTARI (ou Nefertiti) tient la queue de son époux sur une statue devant sa tombe.

Avant d'être le TAUREAU sacré que l'on retrouve en Mésopotamie, le Monarque JUPITER - AMON est un BELIER, Alexandre le grand a été un libérateur de l'Egypte alors sous domination des Perses, il fait frapper des pièces à son éffigie avec les cornes d'AMON après sa visite à l'oasis de Siwa. MOÏSE avait aussi des cornes, c'est un symbole de pouvoir et de puissance divine.


Piscine des Poissons sur le Zodiaque de Denderah et reconstitution des figures de mésopotamie

JUPITER / ZEUS viole Europe en se faisant passer pour un TAUREAU, mais il est surtout l'amant de GANYMEDE, le jeune HORUS en prison et esclave, GANYMEDE est aussi un avatar du VERSEAU, la fonction du jeune esclave étant principalement de verser de l'eau (ou du lait) à son maître. JUPITER / ZEUS a envoyé son AIGLE pour l'enlever. Le nombre du Dieu est le 36 (le cercle) et donc le 666 (lié au 36 et au cercle) mais aussi le 24 pour la journée de 24 heures, le 24 est aussi le symbole astronomique de JUPITER.

Chez les sémities sumériens et autres peuplades, JUPITER  est le Dieu NIMROD, c'est un avatar du pharaon égyptien sur son trône, c'est à dire AUSAR (Osiris). Le personnage NIMROD est le roi de la ville-état de Uruk, les figures sont sanctifiés dans l'épopée Gilgamesh (terminée par les grecs) et présentent les 5 planètes connues plus la lune et soleil. Sous une forme d'écrit plus récente nous les trouvons dans la Bible en tant que fils de Noé. Istar (Vénus) n'est pas dans la liste royale parce qu'elle est une femme.

C'est avec l'arrivée de Hamourabi vers -1696 avant notre ère que NIMROD devient le Dieu principal. La dérive de En-me-rud-kar devient (N)a-ma-rud que les Babyloniens transforment en MARDUK représentant toujours la planète JUPITER.


Dessin érotique de Moebius

ZEUS - MARDOUK apparaît sur l'île de Crète, caché dans une grotte pour que son père Chronos ne le dévore pas. Elevé par la chèvre Amaltée dont il arrache par mégarde une corne ( la corne d'abondance). Ce serait la création de la constellation du TAUREAU qui était avant une CHEVRE / BOUC. C'est ainsi que dès sa maturité, ZEUS - MARDOUK enlève sur la plage de Tyr (Liban) la belle Europe en se déguisant en TAUREAU, un animal quasi mythique en Crète, Moyen-Orient, Egypte. Après avoir enlevé et violé Europe, il lui fait 3 enfants, Minos, Rhadamante et Sarpédon.

C'est ainsi que ZEUS - MARDOUK arrive en Europe comme Dieu principal des grecs puis des romains. Chez les sémites il devient YAVE, puis vers 400 (certainement après le concil de Nicée)  il retourne en Orient avec son prophète Muhamad convertir les peuplades et les bédouins sous le nom d'ALLAH en détruisant les figures de l'ancien culte pour la gloire du Dieu unique.

JUPITER, un membre de la première civilisation, portait un casque en forme d'aigle. Cet animal devint ensuite sa propre représentation lorsqu'il était vénéré par les Grecs (assimilé à Zeus) et les Romains. L'astre brillant a aussi été assimilé au JOUR puis à la journée.

Du substantif latin diurnum, synonyme de DIES « jour » à la basse époque, attesté au Ier siècle aux sens de « ration, salaire journaliers » et de « registre où sont consignés les actes du peuple et du Sénat ; registre de comptes ». C'est une substantivation de l'adjectif diurnus « journalier, quotidien ». Le mot latin est lui-même issu de la racine indo-européenne DEI qui signifie « briller » et qui a donné le sanskrit DYAU le « ciel lumineux » des divinités, puis le latin DIES.

La racine indo-européenne se retrouve dans les noms de ZEUS et des Dioscures, tandis que la racine latine se retrouve dans l'ancien provençal JORN, l'italien GIOMO, le catalan JORN, du latin classique DIES « jour de 24 heures; jour (opposé à la nuit) », viennent l'ancien français DI, l'ancien provençal et italien DIA. L'ancien français DI se maintient dans le mot midi et les noms des jours (lundi, mardi, etc.).


LE  PARADIS DES DELICES

Les Dieux sont des immortels, c'est à dire qui'ls ont le pouvoir sur les escalves terriens, les adeptes du Temple. Les esclaves constituent la ruche ou le bassin (la piscine) et l'élite est au PARADIS, le jardin des délices où itout est permis, c'est un bordel géant pour les orgies de l'élite. C'est ainsi que les Dieux poursuivaient les mortels pour le sexe au PARADIS. Mais il y avait des pouvoirs au-dessus des Dieux; dont le pouvoir de l'amour convoqué dans un sortilège inéluctable jeté par APHRODITE.




Selon le mythe, GANYMEDE était un beau et jeune garçon Troyen gardien de troupeau sur le Mont Ida. Un jour, JUPITER / ZEUS, s'est abattu sur lui sous la forme d'un AIGLE, pour l'enlever avec ses griffes et a volé vers le PARADIS pour le donner aux autres Dieux. JUPITER est le Roi du donjon, le jardin des délices où l'on organise les orgies sexuelles en secret pour l'élite.

L'écrivain et rhéteur grec Lucian (environ 120 après notre ère) est célèbre pour son développement du dialogue satirique. Il est né à Samosate (maintenant Samsat, Turquie) et se consacre à l'étude de la rhétorique et de la philosophie. Il a parcouru tout l'Empire romain jusqu'à la Gaule en tant que conférencier sur les thèmes littéraires-philosophiques et orateur, puis s'est installé à Athènes en se tournant vers l'écriture des dialogues. Parmi les plus connus de ses dialogues se trouvent " les Dialogues des dieux ". Son récit fantastique est une parodie des fictions avancées comme faits par les premiers poètes et historiens.


Jupiter -Zeus et son esclave Ganymède le verseur d'eau

Ce travail de Lucian contient aussi un voyage vers la lune et des aventures dans le ventre d'un énorme monstre marin, il est donc le précurseur de travaux tels que Pantagruel par le satiriste français du 16ème siècle François Rabelais et les Voyages de Gulliver par le satirique anglais Jonathan Swift du 18ème siècle. Lucian a écrit dans une prose grecque fluide.

Son attaque contre l'oracle est la première exposition détaillée d'un sceptique exposant une fraude religieuse, qui a eu un suivi important autour de la mer Noire et dans les Balkans. Avec l'invention des nouvelles religions, les traductions chrétiennes et juives sont obligées de rendre le culte grec primitif, mais la source est identique, on a adapté les mythes avec des ajustements.




DIALOGUE DES DIEUX

Lucien de Samosate - Dialogues des dieux
Traduction d'Eugène Talbot (1857)

Jupiter
Voyons, Ganymède, nous sommes arrivés en lieu sûr ; embrasse-moi, pour t'assurer que je n'ai plus ni bec crochu, ni serres aiguës, ni ailes, enfin, que je ne suis plus un oiseau comme je le paraissais.

Ganymède
Oui ! tu es homme ! Mais tout à l'heure n'étais-tu pas aigle, lorsque, t'abattant sur moi, tu m'as enlevé du milieu de mon troupeau ? Comment tes ailes se sont-elles fondues ? Comment as-tu pris tout à coup une autre forme ?

Jupiter
Mais je ne suis pas un homme comme tu le crois, mon garçon, ni un aigle ; je suis le roi de tous les dieux, et je me suis métamorphosé pour la circonstance.

Ganymède
Que dis-tu ? Tu es notre dieu Pan ? Pourquoi donc alors n'as-tu ni flûte, ni cornes, ni jambes velues ?

Jupiter
Tu crois qu'il n'y a que ce dieu-là ?

Ganymède
Sans doute, et nous lui sacrifions un bouc entier, que nous conduisons à la caverne où s'élève sa statue, mais toi, tu me parais être un voleur d'enfants.

Jupiter
Dis-moi, n'as-tu jamais entendu le nom de Jupiter ? N'as-tu jamais vu sur le Gargarus l'autel du dieu qui envoie la pluie, le tonnerre et les éclairs ?

Ganymède
C'est donc toi, excellent dieu, qui nous as dernièrement accablés de tant de grêle, toi que l'on dit habiter là-haut, toi qui fais tant de fracas, et à qui mon père a sacrifié un bélier ! Quel mal t'ai-je fait pour m'enlever ainsi, roi des dieux ? Peut-être les loups ont-ils déjà mis en pièces mes brebis, qu'ils ont trouvées seules.

Jupiter
Tu songes encore à ton troupeau, quand tu es devenu immortel, destiné à vivre ici avec nous ?

Ganymède
Que dis-tu ? Tu ne me feras pas redescendre aujourd'hui sur l'Ida ?

Jupiter
Pas le moins du monde : ce n'est pas pour rien que ma divinité s'est changée en aigle.

Ganymède
Mais mon père me cherchera et se fâchera quand il m'aura découvert, et je serai battu pour avoir abandonné mon troupeau.

Jupiter
Et où pourra-t-il te voir ?

Ganymède
Non ; je veux retourner près de lui : si tu m'y reconduis, je te promets qu'il te sacrifiera un autre bélier, pour prix de ma rançon : nous en avons un qui a trois ans, qui est fort, et qui conduit le troupeau au pâturage.

Jupiter
Que ce garçon est simple et naïf ! que c'est bien un véritable enfant ! Allons, Ganymède, dis adieu à tout cela ; oublie le passé, et ton troupeau, et le mont Ida : te voilà habitant du ciel, et tu pourras d'ici répandre tes bienfaits sur ton père et sur ta patrie ; au lieu de fromage et de lait, tu mangeras l'ambroisie et boiras le nectar : c'est toi qui le verseras et qui viendras nous l'offrir ; mais, destinée plus belle encore, tu cesseras d'être homme pour devenir immortel, je ferai briller ton astre du plus vif éclat ; enfin tu seras au comble du bonheur.

Ganymède
Mais si je veux jouer, qui jouera avec moi ? Sur le mont Ida nous étions beaucoup d'enfants du même âge.

Jupiter
Ici tu auras pour compagnon de jeux l'Amour avec beaucoup d'osselets. Seulement tranquillise-toi, sois gai, et ne regrette rien des choses de la terre.

Ganymède
A quoi donc pourrai-je vous être utile ? me faudra-t-il ici garder les troupeaux ?

Jupiter
Non, non ; tu seras notre échanson, tu auras l'intendance du nectar et le soin du banquet.

Ganymède
Cela n'est pas difficile ; car je sais comme il faut verser le lait et présenter la coupe.

Jupiter
Bon ! le voilà qui songe encore à son lait, et s'imagine qu'il va servir des hommes ! Mais c'est ici le ciel, et nous buvons, je te l'ai dit, le nectar.

Ganymède
Est-ce meilleur que le lait, Jupiter ?

Jupiter
Tu le sauras avant peu, et, lorsque tu en auras bu, tu ne regretteras plus le lait.

Ganymède
Mais où coucherai-je la nuit ? Sera-ce avec mon camarade l'Amour ?

Jupiter
Non pas ; je t'ai enlevé pour que nous dormions ensemble.

Ganymède
Ah! tu ne peux pas dormir seul, et tu trouves plus agréable de dormir avec moi ?

Jupiter
Sans doute, surtout quand on est joli garçon comme tu l'es, Ganymède.

Ganymède
Comment ma beauté te fera-t-elle mieux dormir ?

Jupiter
C'est un charme puissant et qui rend le sommeil plus doux.

Ganymède
Cependant mon père se fâchait contre moi, quand nous couchions ensemble, et il me racontait le matin comment je l'avais empêché de dormir, en me retournant, en lui donnant des coups de pied, en rêvant tout haut : aussi m'envoyait-il souvent dormir auprès de ma mère. Je te conseille donc, si tu m'as enlevé pour cela, comme tu le dis, de me redescendre sur la terre ; autrement, tu auras fort à faire à ne pas dormir, et je t'incommoderai en me retournant sans cesse.

Jupiter
Tu ne peux rien faire qui me soit plus agréable que de me tenir éveillé avec toi, car alors je ne cesserai de te donner des baisers et de te serrer dans mes bras.

Ganymède
Tu verras : moi, je dormirai, pendant que tu me donneras tes baisers.

Jupiter
Nous saurons alors ce qu'il faudra faire. Maintenant, Mercure, emmène-le, fais-lui boire l'ambroisie, et ramène-le ensuite pour nous servir d'échanson : seulement apprends-lui d'abord comment il faut présenter la coupe.



SOURCES ET LIENS





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