Un but très important de la
KABBALE (ou cabale) est de retrouver le sens de la
Genèse telle que MOISE
l'avait écrite. Celle-ci a en effet,
été déformée à travers
les différentes traductions rendues
nécessaires par les migrations de populations, les
mélanges de races qui en ont résultés
et en dernier lieu, par la traduction latine du texte grec,
utilisée par l'Eglise catholique. La KABBALE
est l'ensemble des traditions juives relatives à
l'interprétation mystique de l'ancien testament. Il
est un des plus anciens systèmes philosophiques
occidentaux.
La légende dit que MOISE
a été trouvé dans un berceau sur les
bords du Nil. Ceci est très contestable. Ce qui est
certain, c'est qu'il a été élevé
par une princesse égyptienne de sang royal qui a
été sa vraie mère ou sa mère
adoptive. Elle l'a élevé comme un
égyptien. Il a étudié les sciences
égyptiennes, les nombres sacrés et leurs
symboles. Théurgie, astrologie, magie et alchimie
étaient enseignées dans les Temples où
MOISE
s'instruisait. MOISE
reçut l'Initiation d'Isis. Les chaldéens, les
esséniens et les égyptiens avaient
adopté le même rituel initiatique. Leurs signes
de reconnaissance étaient le pain et le vin.
1° degré : communion par le pain :
mystères de la vie terrestre.
2° degré : communion par le vin :
mystères spirituels de la science divine.
3° degré : communion par la coupe :
Rédemption réservée aux
prophètes et aux initiés.
Moïse pratiquait l'idiome égyptien
employé sous les deux formes littéraire et
hiéroglyphique. Chaque lettre ou caractère
correspond à un signe ayant un sens donné.
Partant de la racine et du signe de chaque lettre ou
syllabe, on forme le nom qui produit son et mouvement. La
racine hébraïque, arabe, syriaque,
chaldéenne et éthiopienne d'un mot exprime la
même idée. Le langage qui en était issu
était pratiqué dans les Temples
d'OSIRIS,
il était hermétiquement scellé,
idéographiquement écrit et ne pouvait se
comprendre sans clef. Les égyptiens se servaient de
plusieurs écritures correspondant aux divers
degrés des mystères et toutes
hiérographiques.
Le nom égyptien de MOISE
était "Hosarsiph". La princesse royale, sa
mère, souhaitait que Moïse règne sur
l'Egypte ; mais lui sentait que sa mission était
autre. Comme scribe, il fut envoyé en inspection dans
le Delta où les hébreux étaient
esclaves des égyptiens. Un jour, il vit battre
à mort un hébreu par un chef, et il tua
celui-ci. Il dut s'exiler au-delà de la Mer Rouge
pour éviter les rigueurs de la Loi. Il alla au temple
de Madion et là, après avoir expié son
crime par des pénitences sévères, il
comprit que de tout temps, sa mission l'avait
prédestiné à devenir le prophète
des bannis, le conducteur du peuple du Dieu unique. Il prit
dans sa nouvelle vie le nom de "Moïse" qui signifie
"sauvé" en hébreu.
Il avait conquis dans sa retraite les 7 vertus que
l'initié doit posséder pour ouvrir le puits de
la vérité appelé "Puits du vivant qui
me voit". Moïse écrivit la Genèse en
hiéroglyphes égyptiens à trois sens
pour le même mot - propre, figuré, transcendant
et se lisant avec une clef que nous retrouvons dans la
Kabbale. Mais on ne peut déchiffrer cette
écriture sans l'intuition, l'analyse et la
synthèse. La Genèse, loi du Judaïsme,
celle du Dieu unique créateur de l'univers, fut
"révélé" à Moïse sur le
mont Sinaï. D'abord orale, elle fut transcrite par
Moïse qui utilisa la forme transcendante des
hiéroglyphes égyptiens.
Dans ses écrits, MOISE
fait souvent illusion à la déesse Isis
représentée sur les monuments égyptiens
comme une femme couronnée tenant d'une main la croix
ansée, symbole de la vie éternelle, l'ensemble
de la nature terrestre avec sa puissance conceptrice, la
nature céleste et invisible, élément
propre des âmes et des esprits, lumière
spirituelle et intelligible par elle-même qui seule
confère l'Initiation. Les religions hindoues
utilisent aussi comme symbole initiatique, la fleur de
lotus.
Moïse fut l'initiateur du Monothéisme, lui qui
était initié égyptien et prêtre
d'Isis et d'Osiris. Il trouva un terrain favorable chez les
Hébreux fixés en Egypte, au val de Goschem.
Tous les sémites, éternels exilés,
étaient issus du mélange des deux races rouge
et noire. Certains kabbalistes, les Harodim étaient
alchimistes. Pour eux, l'alchimie est
considérée comme un système
métaphysique de caractère spéculatif,
permettant de passer de la vision opaque à la vision
lumineuse. L'alchimie est à la recherche de la source
du processus d'évolution, de la transmutation, de
l'homme et des métaux.
C'est en Orient, au moment des croisades, que les
HARODIMS descendants des
patriarches hébreux (Abraham initié en
Chaldée, Isaac en Egypte, Jacob d'origine
phénicienne et initié en Egypte), ont connu
les TEMPLIERS. Ceux-ci
disaient être les descendants des Jomvikings,
association nordique de l'Occident, scandinave. Ils
croyaient à l'oeil frontal (3ième oeil), celui
de la clairvoyance. Les
HARODIMS
traduisent cela par la loi du KARMA.
Quand l'homme aura atteint après bien des
épreuves sa "libération", qui correspond aux
sphères d'évolution supérieure, il
n'aura plus besoin de se réincarner, de sortir du
sein maternel "dehors". La "colonne" représente
l'initié désincarné ayant des pouvoirs
sur les vivants. Pour l'alchimiste, l'homme ne peut
atteindre l'état de béatitude sans
"brûler" ses passions et défauts, Saint Paul
dit d'ailleurs (Epître aux Corinthiens, XV - 36) "Ce
que tu sèmes ne prend vie qu'il ne meure auparavant".
Au VII° siècle, Mahomet apporte son message au
monde arabe. Il mélange la magie et l'alchimie et
ajoute les incantations des versets du Coran, hélas
completement mélangés, l'ouvrage n'est plus
fiable. En alchimie comme en Kabbale, l'emploi des gestes,
signes et attouchements ritueliques ont une portée
sacrée psychologique et servent de signes de
reconnaissance.
La vraie philosophie secrète et traditionnelle ne fut
écrite que plus tard sous des voiles encore moins
transparents. Ainsi naquit une seconde Bible inconnue des
chrétiens ou plutôt incomprise par eux. Toutes
les vraies religions dogmatiques sont issues de la
KABBALE
qui est une version de la religion égyptienne, et
elles y retournent. Toutes les associations
maçonniques lui doivent leurs secrets et leurs
symboles.
Il y a plusieurs manières d'interpreter et de
pratiquer la KABBALE,
et chacun a sa perception différente de la
signification des symboles et des sens. Elle consiste en
l'étude du sens caché de la Torah,
composée des 5 premiers livres de la Bible. Cette
étude est basée sur diverses techniques de
décryptage et de permutation des lettres, qui
laissent apparaître de nouveaux sens et de nouveaux
contenus.
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