LES FETES ET LES RITUELS

En découvrant et en comprenant les rites et les pratiques de l'Antiquité païenne,
nous retrouverons des analogies et des influences avec le catholicisme.


ORIGINES ANTIQUES

Les fêtes et les mythes ont pour origine les astres, le temps et les saisons. Tout a été modifié avec l'invention des Zodiaques mais il y a toujours des liens avec ce qu'il y avait avant. La fête de Noël comme le jour de " NATALIS INVICTI SOLIS à Rome, car avant Noël, des rituels liés à l’hiver et à la fin d’année existaient déjà.




Connu aussi sous le nom de " Demeurant en Orion ", il est dépeint comme un homme tenant l'ankh et était sceptre debout dans un bateau entouré d'étoiles dans un ciel nocturne. C'est la constellation ORION ancienne avant que les trois étoiles deviennent le baudrier de la constellation, c'est le vrai KRIST et les trois étoiles d'ORION sont la couronne du ROI, la couronne de JESUS, celuii qui revient de la mort (ou des morts), Dieu des morts mais aussi des vivants, il est caché dans les mystères et le paravent de la MATRICE.

Voir : Des Signes dans les Tombes

Si le 25 Décembre est marqué par le signe du SERPENTAIRE, c'est aussi ORION dui domine le ciel jusqu'au printemps et sa disparition de l’équateur céleste. La constellation ORION en forme de sablier avec ses 7 étoiles très brillantes triomphe alors que le soleil est au plus bas à l’horizon, sur le zodiaque de dendera il traverse le fleuve ERIDAN symbolisé par un flamant rose avec un autel. La constellation est très anciennement connue, Job cite ORION comme une preuve de l’infinie puissance créatrice de Dieu.

Les rituels antiques représentent la mort astrale d’ORION, à travers le culte funéraire d’OSIRIS et le processus d’embaumement du mort de 40 à 70 jours et à la recomposition d’un corps idéal et immortel suivant 14 morceaux., comme les 14 stations du calvaire catholique dans le " chemin de croix ", cette croix est bien évidement celle d'ORION qui est aussi une EPEE.

En Islam il y a un rite sacrificiel et une réjouissance 70 jours après le ramadan avec la fête de l'Aïd Al Adha. la « fête du sacrifice », parfois désigné par l’expression « fête du mouton ». Cette fête commémore la force de la foi d'Ibrahim (Abraham dans la tradition judéo-chrétienne) à son Dieu, symbolisée par l'épisode où il accepte de sacrifier, sur l'ordre de Dieu, son fils Ismaël (le Coran ne précise pas s'il s'agit d'Isaac ou d'Ismaël).

Dans la tradition judéo-chrétienne, cet épisode est appelé ligature d'Isaac, car le fils à sacrifier s'appelle Isaac. Dans le Yom Kippour des juifs ORION est associé à l’exil ou encore la mort du bouc émissaire après 40 jours de privations, un bouc expiatoire est lancé dans le désert avec les fautes les plus diverses du peuple, ce rituel vient aussi de l'Egypte. Chez les chrétiens cette période de 40 jours est le jeûne pendant le carème du printemps.

Voir : Le Secret d'Orion


ISIDIS DE NAVIGIUM

Le mythe d'ISIS (Aset) n'est pas exclusivement Egyptien. ISIS (ou Aset ou Iset, en Grec) dont le nom signifie " le trône ", est la Grande Déesse de la création, elle a le pouvoir de ressuscité les morts. ISIS devint le symbole de la mère idéale (La Déesse mère) et mère d'Horus, par extension elle fut considérée comme la mère protectrice des Pharaons et du pays.

L'ancienne fête de la
ISIDIS DE NAVIGIUM le 5 Mars de chaque année marquait l'ouverture de la saison de navigation avec le lancement des navires, la fête se produisant lorsque ARGO NAVI était visible dans le ciel du sud de l'Egypte. A Rome, la fête est également connu comme PLOIAPHESIA, un fête religieuse en l'honneur de la déesse ISIS qui se tenait aussi le 5 Mars.

Le 5 Mars de chaque année marque la bénédiction des bateaux par la
VIERGE MARIE chez les catholiques. Selon Philip Coppens (l'étoile Canopus et le mystère d'Osiris), l'importance de l'étoile CANOPE de la constellation australe de la CARENE était l'étoile polaire il y a 12.000 ans, elle s'est donc déplacée plus au nord avec la précession des équinoxes.




CANOPUS se trouve à peu près au sud de SIRIUS, elle arrive au méridien environ 20 minutes avant de SIRIUS. Quand SIRIUS atteint son point culminant dans le sud, CANOPUS brille environ 40 degrés au-dessous; malheureusement elle est hors de vue pour l'Europe, le Canada et la moitié nord des États-Unis, elle représente les profondeurs de la Terre (les enfers).

La déesse
NEITH / ISIS porte le navire, c'est la déesse de la mer AMPHITRIT. Cette fête d'origine égyptienne a survécu à la persécution des chrétiens et marque ainsi la bénédiction des bateaux par la VIERGE MARIE chez les catholiques. Le CARNAVAL avec ses chars de fleurs, ressemble aussi à la fête, et certains spécialistes affirment qu'elle a la même origine. Toutes les religions traversent l'Egypte, berceau de la civilisation. La fête de la mer a donc voyagé jusqu'en Europe.




La Déesse de la mer est sur le sceau du peintre Nicolas Poussin, le symbole de son secret avec la devise " Tenet Confidentiam " (je détiens un secret). Ce navire est aussi une NEF, un grand navire de la fin du Moyen Âge. La NEF fut avec la caravelle, le navire des grands explorateurs voyageant aux Amériques. Elle peut aussi représenter une Eglise qui ressemble à la coque renversée d'un navire.

Quelquefois on place un voile sur sa tête pour indiquer que la nature dissimule à l'homme ses secrets. Comme ses prêtres, Isis était « vêtue de toile », suivant la coutume égyptienne, d'où ses surnoms de linoplepos, linostolos, linigera. Son images gréco-romaine emprunte les symboles à certaines divinités, avec lesquelles elle a été en rapport. Parfois, un jeune garçon (Horus) se tient à ses côtés. C'est la divinité tutélaire qui permet au bien de triompher ; l'homme lui doit la civilisation.

Ce
NAVIRE (ou barque solaire) dans le ciel est le CERCUEIL, il voyage dans l'espace et dans le temps en suivant les étoiles et le cycle de la Terre depuis les enfers, c'est à dire le SUD. Symboliquement, NEITH-ISIS avatar de SELKIS et son pouvoir de magie sur la mort, guide le navire dans les étoiles pour le retour de l'élu (ou le Roi). C'est ce que représente les dessins des constellations avant les reforges du ciel.

Voir : La Vierge et les Centaures


FÊTE DE LA LUMIERE

Durant l’hiver, chaque année les hommes attendaient le retour du soleil comme un événement festif, un symbole d’espoir que la vie serait de retour dans le paysage et que les familles prospèreraient à nouveau. Cette »naissance du soleil » est célébré comme solstice d’hiver.

En Egypte, une grande fête nommée FÊTE DES LAMPES a lieu chaque année l'honneur de la Déesse Abeille NEITH. Selon l'historien Grec Hérodote, ses dévots ont alors brûlés une multitude de feux en plein air durant toute la nuit au cours de la célébration. Cette célébration est similaire à la fête des lumières des Juifs ou au feu de la St Jean.

NEITH était une déesse de la guerre et de la chasse et elle avait comme symbole, 2 flèches croisées sur un bouclier, parfois représentée avec une tête de lionne comme sa mère TEFNOUT (l'eau), elle est la déesse de l’inondation. Elle est aussi décrite comme une femme allaitant un bébé crocodile et elle fut nommée " la nourrice des crocodiles ". NEITH est aussi devenue la déesse du tissage et en association avec la mort, on dit que NEITH a tissé des bandages et des haubans portés par le momifié mort comme un cadeau pour eux. C'est ainsi qu'elle a commencé à être considérée comme un protecteur d'un des 4 fils d'HORUS. Elle protégeait le vase de canope des mauvais esprits.

La déesse NEITH était originaire de SAÏS où elle connut un culte important notamment sous la XXVIe dynastie, elle est la déesse principale et SAÏS est son lieu de culte premier car ici elle est l'origine du monde, des prêtres de SAÏS auraient confié à l'Athénien Solon (-640/-558) le secret de l'ATLANTIDE. La ville de SAÏS était une des étapes principales des fêtes liées au couronnement ou au jubilé de Pharaon, la fête-Sed. Un autre sanctuaire est également fréquemment cité par les sources de l'Ancien Empire et du Moyen Empire : le Château de l'ABEILLE. Liée à la virginité (la pureté) l'ABEILLE est également le signe de l’initiation et des aspirations sacrées.

L'ABEILLE est l’image de l’âme dévouée qui vient au monde avec le désir du bien et a envi de trouver le dieu en elle (les momies étaient comparées à des larves d’abeilles et le miel était un des composants de la momification). C’est ainsi que l'ABEILLE prend notion de retour et recommencement.

NEITH deviendra ARTEMIS / DIANA, elle est utilisée comme un principe féminin, mais elle n'avait pas de sexe, NEITH est androgyne, elle symbolise aussi la planète VENUS dans sa course. Sans partenaire masculin, elle renferme, en elle, tous les principes mâles et femelles constituant chaque élément de la nature. N'ayant pas connu de mari et asexuée, elle fut décrite comme la " VIERGE DEESSE MERE ".

Dans le monde indien, la fête de DIVALI (Diwali ou Dipavali), est une fête majeure, elle fait appel à de nombreux mythes et légendes de l'hindouisme, se rapportant principalement à Vishnu et à son épouse Lakshmi, c'est celle des lumières. Indissociable de la grande fête de Dussehra, qui a lieu vingt jours avant, elle commémore le retour de Rama à Ayodhya. Ses habitants avaient alors éclairé les rues, où passait le roi, avec des lampes.

La fête juive d'HANOUCCA (Fête de l'Édification ou de l'Encénie) dure huit jours, il y a plusieurs traditions mais c'est dabbord l'éclat des lumières au moment du solstice d'hiver. Ces bougies qui illuminent chaque foyer viennent conjurer la peur que pourrait nous inspirer les ténèbres. Les pratiques et coutumes qui s'y rattachent sont liées au miracle de la fiole d'huile, permettant aux prêtres du Temple de faire brûler pendant huit jours une quantité d'huile à peine suffisante pour une journée.

Voir : Déesse Neith


LA CONFESSION

Chez les Grecs, avant les rites préalables de purification il y avait la confession obligatoire. En recevant la confession des gens, les prêtres renforçaient leur pouvoir sur eux. Par la menace, ils s'assuraient aussi que les mystères du culte ne seraient pas trahis par les initiés. Enfin, ils pouvaient être au courant de toutes les affaires de la cité et tirer de nombreux profits par cette ingérence.

Puis au cours d'un cérémonial de 8 jours, les initiés participaient aux grands mystères : bain rituel dans la mer, procession solennelle, jeûne. Le clergé leur montrait aussi les objets sacrés du culte (reliques).

La dernière étape avait lieu la nuit de "l'Epopteia" (feu éblouissant), pérégrinations de l'âme dans une expérience de mort et de renaissance dans l'immortalité à travers la communion avec les démons et les forces des ténèbres.


LA FÊTE DE NOEL

Aucun passage biblique ne justifie ce choix. Au contraire, la naissance de Jésus a eu lieu pendant que les bergers passaient la nuit dans les champs avec les moutons. Ce n'était donc pas entre décembre et février car les nuits sont trop froides en Judée à cette époque de l'année. De plus, la naissance de Jésus coïncide avec l'époque du recensement romain : les autorités choisissaient toujours une époque de l'année au climat chaud car les populations devaient voyager pour se rendre aux postes de recensement.


On ne trouve pas de fête du 25 décembre dans l'église chrétienne avant le IIIe siècle. Mais cette fête existait déjà dans les religions païennes ! Elle avait lieu pour honorer la naissance du fils de la Reine babylonienne. Cette fête païenne est rentrée dans l'Eglise en l'an 230, le chrétien Tertullien écrit qu'à son époque, les chrétiens ont tendance à se prostituer aux cultes idolâtres.

En Egypte, au solstice d'hiver avait lieu la naissance d'
HORUS de la déesse ISIS. On faisait alors une offrande de gâteaux ronds à la déesse égyptienne, que le rite catholique a transformé en HOSTIE solaire

Cette fête avait un caractère astronomique, celui du renouvellement de la course du
SOLEIL en fin de cycle, mais surtout il revêtait un caractère religieux : celui de la naissance d'un grand libérateur.


La première trace d’une fête chrétienne le 25 décembre remonte aux années 330, à Rome. À cette époque, la toute jeune Église cherche à rattacher la vie du Christ à une histoire, mettre des dates et une chronologie. Personne ne sait la date de naissance de Jésus. En cherchant des éléments de correspondance dans la Bible, on décrète qu’il naît autour du 20, 25 décembre.

Chez les Sabéens d'Arabie, les peuples adoraient le 25 décembre la naissance de leur sauveur, sous les traits de la Lune. C'est le même culte que les Saxons ont ensuite adopté. Pour eux, la Lune était un mâle et le
SOLEIL une femelle. Le 25 décembre était la naissance du Seigneur Lune.

ans les commentaires de Saint Jérôme sur le passage de Esaïe 65:11, il note que la table dressée en l'honneur de Gad et la libation offerte à Mani étaient des pratiques coutumières en Egypte et surtout à Alexandrie : c'était un culte pour la fertilité de la nouvelle année. Gad se rapporte au dieu
SOLEIL et Mani au dieu LUNE. Meni, ou Manaï signifie "décompte" en rapport avec les changements de la Lune qui aident à compter les mois (Ps 104:19). Chez les Saxons, l'homme qui présidait au culte de la LUNE s'appelait Mané et aussi Mani.

Que ce soit dans le culte babylonien de
BAAL (le soleil est adoré sous le nom du dieu Shamash), ou dans le culte hindou de Surya, ces deux divinités étaient liées au soleil, qui s'incarnait par une naissance terrestre pour soumettre tous les autres dieux ennemis. A Babylone, la fête avait lieu au mois de Thebeth qui est notre mois de décembre. Pendant tout ce mois, on gardait allumées les bougies sur les autels. Cette fête est passée à Rome sous le nom de Fêtes de Saturne, les SATURNALES. A Rome, le 25 décembre était fêté comme le jour de " NATALIS INVICTI SOLIS " (le jour de naissance du soleil invaincu). Sous Caligula, ces fêtes duraient pendant 5 jours de débauche et d'ivrognerie.

L'arbre de Noël de la tradition occidentale se retrouve en Egypte ancienne sous la forme du palmier (image du messie Baal-Tamar), et à Rome sous la forme du sapin (image du messie Baal-Berith). Le sapin de Carinthie, dressé sur la Place Saint-Pierre de Rome, pour la fête de Noël, face à la grande obélisque égyptienne que Néron avait fait installée au centre de ses arènes.

A Rome, le poète Ovide confirme que la déesse médiatrice mère d'Adonis avait été changée en arbre pour enfanter son fils (Ovide, les métamorphoses, X,V). Ce fils, Homme-branche, était symbolisé par une BÛCHE. En étant mis dans le feu, l'Homme-branche renaissait le lendemain comme arbre de vie.

Voir : Symboles de Noël


On retrouve cette BÛCHE, tronc sans branche, entouré par le dieu-serpent ESCULAPE qui rend la vie. Ce serpent est le symbole de la médecine. Il est représenté autour de la bûche et il fait naître un palmier, symbole de victoire du SOLEIL invaincu.

NEMROD, dans le culte babylonien, était le dieu mis à mort et rendu de nouveau à la vie. Sombre parodie de la promesse divine annoncée par les homme de Dieu dans la Bible. L'arbre de Noël, c'est " NEMROD REDIVIDUS ".

Dans les pays anglo-saxons, on embrasse la branche de gui, selon une tradition laissée par les druides. C'est une représentation héritée de l'homme-branche babylonien. Signe de réconciliation entre Dieu et les hommes, le baiser est présent dans le verset biblique du Psaume 85:10-11. Le propre du culte babylonien était de corrompre la pensée de Dieu que les auteurs bibliques annonçaient.


Le grand cycle des fêtes du solstice d'hiver s'ouvre le 1er novembre (Toussaint) pour durer jusqu'au 6 janvier englobant le cycle des 12 Jours qui s'étend entre Noël et l'Epiphanie. C'est une unité de temps sacré qui revient chaque année, comme une transition entre l'ancienne et la nouvelle année : dans ce moment de crise le chaos originel est revécu l'interférence entre le monde des morts et celui des vivants est possible la nature languit...d'où la nécessité de régénérer l'univers par une multitude de pratiques, de coutumes ou de croyances superstitieuses aux racines très profondes et lointaines.

Nombre de religions païennes célébraient le 25 décembre, bien avant l'apparition du christianisme. Certains dieux connus sont supposés être nés pour le solstice d'hiver, comme le mésopotamien
MARDUK, l'égyptien OSIRIS, le nordique THOR, le grec DIONYSOS, ou encore MITHRA, dont la religion monothéiste a été un moment rivale du christianisme. N'oublions pas les rites du feu des chamans dans les Grottes du Périgord, les hommes sauvages célébrant les forces primitives dans l'étrange monde de la forêt à l'époque où elle recouvrait une majeure partie de nos terres, les Celtes.

Les Romains, eux, célébraient deux fêtes importantes aux environs du 25 décembre. Les
SATURNALES, tout d'abord, dédiées au dieu SATURNE et commémorant un ÂGE D'OR, et qui se déroulaient du 17 au 23 décembre. Puis, plus tard (vraisemblablement en 274 de notre ère), fut introduite la fête du SOLEIL INVAINCU (Dies Solis Invictis). C'est très probablement pour supplanter cette fête que, en l'an 330, l'église romaine a instauré la fête de Noël. Derrière la fête de Noël et le débonnaire Père Noël , parfois purement commercial, il y a un défilé fabuleux de divinités solaires au moment de ce solstice hivernal.


LA FÊTE DE L'ANNONCIATION DU 25 MARS

La fête de l'Annonciation du 25 mars se célèbre dans le culte catholique romain en souvenir, dit-on, de la conception miraculeuse du Seigneur dans le sein de la Vierge, le jour où l'Ange vint annoncer à Marie la venue du Messie. Cependant la Bible ne nous donne pas de date sur la visitation de l'ange.

La date du 25 mars, choisie par la tradition catholique romaine, est la date observée par le culte de la Rome païenne en l'honneur de
CYBELE, la mère du messie babylonien. Cette fête se retrouve dans le culte astrologique des Egyptiens : au mois de mars, OSIRIS, dieu souverain de l'au-delà, associé à la figure du SOLEIL, pénétrait la LUNE, symbole de la déesse ISIS, son épouse. Il y avait alors conception par la semence d'OSIRIS (Osiris = He-Siri : la semence et Isis = Hisha (forme grecque) : la femme).

Cependant,
OSIRIS représente aussi le PHALLUS de l'AXE DE LA TERRE, tandis que l'oeuf cosmique son les anneaux de la précession des équinoxes en relation avec le Zodiaque. Il y a un donc également un autre culte caché dans le culte ésotérique.

Entre le 25 mars, conception, et le 25 décembre, naissance, il y a 9 mois. La fête du 25 mars (conception) est une fête babylonienne, la fête du 25 décembre (naissance) étroitement liée par le rapport des dates de l'année, a la même origine païenne.


LA FÊTE DE PÂQUES

La fête de Pâques en Avril est pour le Catholicisme romain l'occasion de célébrer de grands rassemblements. En anglais, cette fête porte le nom de "Easter" parce que cette fête remonte directement au culte d'Astarté, appelé "Ishtar" sur les monuments assyriens de Ninive. Le culte de Bel et d'Astarté (Bel et Moloch sont les même divinités, transposées de Canaan en Assyrie) fut introduit en Grand-Bretagne par les druides, "prêtres des bocages".

Le premier mai était encore appelé "Beltane" dans les almanachs anglais du XIXe siècle, époque de Alexander Hislop, l'auteur de cette étude. Les druides se réunissaient en cercle pour partager un gâteau d'avoine et celui qui avait pris une part spécialement marquée de noir, devait sauter à travers le feu. C'était la réplique exacte du culte de Baal à qui on sacrifiait dans le feu une personne tirée au sort.

A l'époque de Tertullien, fin du IIe siècle de notre ère, les chrétiens associaient leur fête de Pâque à la Pâque juive, Pascha, à la date du 23 mars. Il n'y avait pas de période de carême en ce temps-là, selon les écrits de Cassien de Marseille qui datent du Ve siècle.

LE CARÊME
Le jeûne des 40 jours du carême catholique est une fête babylonienne. Un jeûne était observée ches les païens comme préliminaires à la grande fête de Tammuz dont on célébrait la mort et la résurrection. Il y avait d'abord des rites larmoyants, puis des rites de réjouissance. C'est vers l'an 525 après JC que Denys-le-Petit introduisit l'amalgame entre la fête judéo-chrétienne de Pascha et la fête babylonienne du jeûne et du carême de 40 jours.

LES OEUFS DE PÂQUES
Les galettes chaudes marquées d'une croix et les oeufs coloriés figuraient aussi dans les rites chaldéens, exactement comme aujourd'hui chez les catholiques. Les oeufs étaient en usage chez les Egyptiens qui les suspendaient dans les temples pendant les cérémonies.

Nous voyons encore dans l'île Éléphantine (Haute-Égypte), quelques restes d'un temple où fut adorée une divinité que les Égyptiens appelaient
KENEPH ou EMEPHE, qui veut dire bienfaisant, et dont ils faisaient la cause éternelle de l'univers. c'est la Déesse NEITH. Elle y était représentée sous la forme humaine, pour marquer son intelligence, androgyne, à cause de son indépendance et de sa nature universelle, un épervier sur la tête, en signe de son activité, enfin avec un oeuf sortant de sa bouche, symbole de la fécondité et de la production.

Voir : Déesse Neith

L'oeuf fut donc de bonne heure et pendant longtemps, honoré d'un culte spécial ; il fut célébré dans les cantiques sacrés, figura en nature dans les cérémonies religieuses, et pour perpétuer le souvenir de ce mythe de la création universelle, on en fit l'objet d'une fête particulière, célébrée chaque année à l'équinoxe du printemps, époque où la nature se reproduit et donne à tous les êtres une nouvelle existence.

Ainsi que nous en instruit Juvénal, à Rome on faisait chaque année, au temps des équinoxes, une hécatombe de cent oeufs, pour purifier l'air et détourner les tempêtes. Pline assure que, de son temps, les jeunes gens attachaient une grande importance à certains jeux cabalistiques, dans lesquels ils se servaient d'oeufs teints de diverses couleurs.




La Vénus de Botticelli : Astarté / Ishtar sort de la coquille (l'oeuf)

Les oeufs magiques sont présents de l'Egypte jusqu'aux rives de l'Euphrate. A l'époque de l'Empereur Auguste, le secrétaire de la Bibliothèque Palatine, l'Egyptien Hyginus, écrit dans ses Fables l'origine de la déesse VENUS (romaine) / ASTARTE (babylonienne) / ISHTAR (sumérienne) : "On dit qu'un oeuf de dimensions extraordinaires tomba du ciel dans l'Euphrate, les poissons le poussèrent jusqu'au rivage, là, les colombes le couvèrent et VENUS en sortit bientôt : elle fut appelée la déesse Syrienne."

C'est de là que vient l'usage des oeufs dans la tradition de la
PÂQUES (Easter = Astarté) catholique romaine. Selon Alexander Hislop, l'Oeuf mystique babylonien était une représentation symbolique de l'ARCHE DE NOE pendant le déluge. De l'oeuf / arche sortait une vie nouvelle quand tout avait été détruit. Et comme toutes les choses divines étaient rattachées à la grande déesse ASTARTE, l'oeuf aussi lui fut attribué. L'Eglise catholique romaine récupéra l'oeuf mystique païen : le pape Paul V fit même faire une prière spéciale pour l'oeuf !

Bien loin d'être en rapport avec
JESUS, qui jamais, dans la Bible, n'est relié à un quelconque oeuf que ce soit, l'oeuf de Pâques est un sacrifice non-sanglant offert à ASTARTE, derrière laquelle se cache bien-sûr le dragon ancien. ASTARTE - APHRODITE est une figure manipulée de l'Egypte.

Voir : Des Poissons dans le Ciel - La Déesse Isis- Neith




Dans certaines cosmogonies, la grand déesse égyptienne vautour NEKBETH, est la " créatrice " de l'OEUF cosmique avec KHNOUM. L' OEUF est un puissant symbole occulte des gnostiques appelé le KNEPH, il représente une divinité égyptienne, considérée comme la première émanation de l'Être suprême, le bon génie du monde, le Démiurge, la Raison efficace de toutes choses, et l'Architecte de l'Univers.

C'est dans cet aspect que
KNEPH - avatar du Bélier KHNOUM - est représenté dans la figure gnostique dépeignant un serpent avec un OEUF dans sa bouche, parfois entouré d'un Ourobouros. Il est également noté que comme la divinité solaire, le KNEPH devient le Christos des Gnostiques avec l'étoile à 8 branches, le double carré étant un symbole de la précession des Equinoxes. C'est aussi l'origine de l'OEUF DE PÂQUES. Ainsi pour le gnostique, l'OEUF est la VULVE de la femme, et l'axe de la terre le PHALLUS de l'homme.


LA FÊTE DE  LA NATIVITE DE SAINT- JEAN

Cette fête, associée au feu et adoptée par le Catholicisme romain tombe à la date du solstice d'été le 24 juin. Il est remarquable de constater qu'en Chaldée, en Syrie et en Phénicie, le solstice d'été était aussi lié à un grande fête en l'honneur de TAMMUZ qui avait donné son nom à ce mois.

A la fin du VIe siècle, quand les missionnaires catholiques sillonnairent les contrées orientales pour faires des prosélytes, ils introduisirent l'amalgame entre cette fête païenne et un événement biblique. C'était là la consigne du pape Grégoire Ier : "Il faut par tous les moyens aller au-devant des païens et les faire entrer dans l'Eglise Romaine" (Bower, Vie des Papes, Vol. 2, p. 523).

Le Catholicisme a associé cette fête païenne à la figure biblique de Saint-Jean le baptiste parce que c'était la seule figure évangélique qui avait une date de naissance liée au mois de juin, 6 mois avant la naissance de Christ. En associant la naissance de Christ au mois de décembre, il était facile de placer celle de Jean Baptiste en juin.

OANNES (DAGON), était un dieu-poisson : il avait permis à TAMMUZ de sortir de l'eau. Chez les Gréco-romains, c'est la figure de BACCHUS qui était l'équivalent de ce Dieu suprême sorti de l'eau. Le nom de JEAN et celui du dieu OANNES furent associés pour séduire les païens et réconforter les chrétiens.

Les feux de la Saint-Jean qui sont le signe caractéristique de la fête catholique, sont aussi le reflet exact du culte de
BAAL / MOLOCH. Ces feux sont une tradition introduite en Occident par les druides anglo-saxons (Toland, les druides, p. 107) pour bénir les moissons et sacrifier des animaux en voeu de prospérité. Le culte du feu était aussi présent en Grèce antique, selon l'auteur Pausanias (Liv. II, Corinthiaca, 19) pour rendre hommage à Phoronée, celui qui (comme Prométhée) avait volé le feu aux dieux.

Selon les auteurs antiques Pline et Strabon, les prêtres marchaient sur des cendres et des braises. Virgile parle du même usage au sujet du culte d'
APOLLON, dieu solaire. Dans tout le monde païen, le rite de passage sur le feu se retrouve : chez les égyptiens avec le culte de Oris à Saïs, dans les rites vaudous, dans le culte inca, même chez les turcs et les chinois et toujours lors du solstice d'été !


LA FÊTE DE  L'ASSOMPTION DU 15 AOUT

La fête de l'Assomption a été créée par l'église catholique romaine au XIXe siècle pour honorer la vierge Marie immaculée, mère de Dieu. La doctrine qui a fondée cette fête déclare que la vierge Marie n'a pas connu la corruption en chair et en os, mais qu'elle a été élevée au ciel, pour y être investie de la toute-puissance de Dieu. Cette doctrine non-biblique a reçu le sceau de l'infaillibilité pontificale.

Dans le système babylonien, cette doctrine était déjà toute préparée : on y enseigne que le grand dieu
BACCHUS descendit en enfer, y arracha sa mère des puissances infernales et l'emporta avec lui en triomphe dans les airs (Apollodore, III, 5). Les chinois possèdent aussi dans leur panthéon le même récit. Ils fêtent cette légende en août avec des candélabres et des lanternes.

Chez les babyloniens, la mère du messie fut associée à la pureté d'une colombe, et dotée de pouvoirs purificateurs. Elle est également invoquée ainsi dans les hymnes des Mystères orphiques. Pausanias déclare (Liv. IV, Messenica, 33) que Proserpine, femme de Pluton, roi des enfers, était adorée comme la Sainte-Vierge, non seulement pure de tout péché mais également née de conception immaculée.


LA PROCESSION DES IDOLES

L'église catholique a souvent recours aux processions des idoles. Le Pape Grégoire le Grand semble avoir été le premier à introduire dans l'église romaine les processions religieuses sur une grande échelle. En 590, Rome souffrait de la peste et ce pape commanda au peuple de se regrouper en 7 groupes par classes d'âge pour marcher dans 7 processions différentes. En portant une statue de la vierge, ils récitaient des litanies pour implorer la clémence divine, et les 7 processions convergèrent vers un même lieu.

Il n'y a pas dans la Bible de procession d'idoles. Dans la Bible, la marche processionelle autour des murailles de Jéricho, et la procession pour ramener l'Arche de l'Alliance à Jérusalem, n'étaient pas liées au culte de Dieu. La première était une bataille dont la tactique avait été commandée par Dieu, l'autre était un transfert ponctuel qui n'implorait aucune demande particulière à Dieu.

Les processions avec des statues sont exclusivement païennes. Le pape Grégoire le Grand ne fit que reproduire un rite qui se retrouve à l'identique dans la Grèce païenne : les Egialéens furent victimes d'une épidémie. Les prêtres déclarèrent que les divinités Apollon et sa soeur Diane avaient été offensées. Ils envoyèrent donc 7 jeunes filles et 7 jeunes gens en procession pour supplier les dieux de revenir chasser l'épidémie.

Ces processions furent renouvelées d'année en année jusqu'au temps de l'auteur Pausanias qui les évoque (Cf Potter, vol. 1, p. 334). Ces "septuple litanies" sont l'origine exacte des 7 processions demandées par le pape Grégoire !

Dès l'antiquité, nous trouvons chez Homère le récit de la procession des matrones de Troie qui se rendirent au sanctuaire de Minerve pour demander le salut de leur cité (Iliade, VI, 5). Les sculptures de Ninive représentent avec éclat les processions d'idoles portées sur les épaules dans la Babylone antique.

L'Egypte connaissait les mêmes pratiques processionnelles : les objets et la statue du dieu qu'on honorait étaient suivis des statues du roi et de ses ancêtres (sur l'illustration, la barque solaire de Ramses II portée par les grands prêtres égyptiens, dans le temple de Ramses II à Abou-Simbel, en Egypte). En Ethiopie aussi, les statues de Jupiter et de Junon étaient transportées en procession (Diodore, Liv. I, 97).



LA SYMBOLIQUE D'UN CULTE PAIEN

En découvrant et en comprenant les rites et les pratiques de l'Antiquité païenne,
nous retrouverons des analogies et des influences avec le catholicisme.


LE CRUCIFIX

Dans le système romain, le signe de la croix et son image occupent une place prépondérante. Rien ne peut être fait sans cette marque, pourtant selon la Bible, la croix du Christ est un "arbre maudit", un signe de malédiction, cette malédiction que Jésus-Christ a portée à la place du monde : Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous; (car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois;) Galates 3:13.

Il est avantageux pour la papauté de laisser le Christ cloué en croix : les papes peuvent ainsi prendre sa place dans le coeur des fidèles, se déclarant eux-mêmes "vicaires du Christ" (vicaire = remplaçant). La croix est un objet de malédiction avec lequel le Pape "bénit" les foules.


LA COUPE D'OR

Babylone était dans la main de l'Éternel une coupe d'or, qui enivrait toute la terre
les nations ont bu de son vin, c'est pourquoi les nations sont devenues folles.
Jérémie 51:7


Le calice (du grec Kalus, qui se traduit par coupe) est destiné à recevoir le vin consacré devenu le sang du Christ. Pour symboliser les cultes mystérieux de la Babylone idolâtre, le prophète Jérémie évoque une coupe d'or : cette coupe est fondamentale. Elle fait référence à ceux qui, voulant être initiés aux mystères de la religion des chaldéens, buvaient préalablement des breuvages mystérieux, mélange de vin, de miel, de farine et de recettes secrètes destinées à provoquer une perte de contrôle et à exciter les passions.


L'origine de ces cultes à mystères remontent à Sémiramis, reine de Babylone, qui selon Eusèbe, régnait à l'époque d'Abraham. Licencieuse et adonnée aux excès en tout genre, elle se faisait adorer comme Rhéa, la Grande Mère des Dieux (Cf Hésiode, Théogonie).

Les rites qu'on célébrait à Babylone étaient si odieux que l'historien grec Hérodote en parle comme de la capitale de la prostitution. Pline nous dit que la coupe d'or de Sémiramis pesait 15 talents d'or (1200 livres) et tomba entre les mains de Cyrus le Grand. Sémiramis est le prototype même de la prostituée dont la Bible parle. Le culte de Sémiramis fut transposé en Grèce.

La Diane d'Ephèse, sur l'illustration de droite, avec sa tour sur la tête, est expressement identifiée comme une figure de la Sémiramis antique. Elle aussi avait tous les attributs de la mère des dieux, bien qu'en plus, on la considérait comme une vierge protectrice.


L'auteur Pausanias évoque la statue de la déesse Némésis, adorée à Smyrne comme déesse de la vengeance. Parfois elle était représentée avec des ailes de Cupidon, et passait pour être la déesse de l'amour Vénus. Ceux qui participaient à ses rites initiatiques savaient que Némésis se montrait à eux sous un visage langoureux et libidineux mais qu'elle était redoutable envers quiconque révélait les mystères de son culte. Ceci explique l'analogie qui fut faite entre Némésis, déesse de la vengeance et Vénus, déesse de la licence sexuelle.

C'est ce double portrait que dresse l'apôtre Jean dans Apocalypse 17:5 et 6 quand il parle de "la mère des fornicateurs" (Vénus / Ishtar / Marie) et de "la femme enivrée du sang des saints et du sang des martyrs de Jésus" (Némésis).


L'HOSTIE

Dans la messe catholique, l'hostie a remplacé le pain que le Seigneur Jésus avait utilisé avec ses disciples lors de son dernier repas. Et qui plus est, cette hostie se transforme : au moment où le prêtre l'élève au ciel, au cours de la cérémonie, on déclare qu'elle se transmue en corps de Christ. Le mot "hostie" vient du latin "hostia" qui veut dire "victime". On retrouve l'origine de ce mot dans le français médiéval des XII et XIIIe siècles. Pendant le culte, le curé montre l'Hostie Soleil aux fidèles en la levant des deux mains vers le ciel. Les Ostensoirs (support servant à exposer l'hostie) représentent souvent le soleil.


La forme ronde de ses hosties sacrées a bien-sûr aucune justification biblique, puisque la parole de Dieu ne parle que de pain, sans préciser davantage. Même les prescriptions de Moïse sur le pain de la Pâque juive ne comportent aucune caractéristique particulière sur sa forme. C'est en examinant les autels d'Egypte que nous trouvons la raison de cette attachement à l'hostie ronde. Des gâteaux minces et ronds se retrouvent sur tous leurs autels païens. Ce gâteau Egyptiens en disque arrondi était l'emblême du soleil et on l'offrait à Isis, car elle était la femme d'Osiris, le dieu-soleil, tué par Seth et que sa femme avait ressuscité.

Osiris communiquait la vie aux hommes. L'oracle d'Isis disait: "Nul mortel n'a levé mon voile. Le fruit que j'ai produit, c'est le soleil". (Bunsen, L'Egypte, Vol. 1, p. 386). Isis donnait le pain de vie aux hommes : en échange ses fidèles lui offraient des gâteaux de blé ronds. Les sacrifices avec effusion de sang étaient interdits sur les autels d'Isis en Egypte, et de Vénus à Rome. Tacite le confirme (Histoires, II, 3). Ces déesses étaient les reines du ciel, les mères de miséricorde, les célestes colombes, et le sang était contraire à leur caractère doux et miséricordieux. C'est pour cela qu'on leur offrait des gâteaux de blé.


Symboliquement, avec la modification du culte, cette hostie, gâteau de blé païen, sacrifice non sanglant, place les fidèles dans une réelle communion avec le monde des démons. Elle est la coupe des abominations de la grande Babylone. Tous les peuples communient à cette coupe, la prophétie de l'Apocalypse est donc réalisée.

Clément d'Alexandrie, chrétien du IIe siècle, était déjà convaincu que les rites égyptiens étaient des copies perverties du vrai culte voulu par Dieu. Et il nous dit (Stromata, 7, Vol. III, p. 56) que le blé adoré chez eux était bien l'image du Fils de Dieu, qui vient renouveler la vie des hommes.




Le culte ISIS-NEITH se répandit dans les contrées de Grèce et de Rome et les prêtres païens récupérèrent son culte pour l'associer au culte de la déesse Cérès. Cérès était adorée comme la mère du blé, qui l'avait donné aux hommes.

Son enfant s'appelait
HE-SIRI, " la semence ", c'est HORUS, la copie conforme du culte du Baal assyrien dont le nom voulait aussi dire " Le Fils " et " le Blé ". Les non-initiés adoraient Cérès pour le blé matériel, mais les initiés savaient que le vrai culte secret était lié au blé mystique, pain de Dieu.

Les juifs avaient reçu la manne dans le désert, ils l'appelaient le Pain de Dieu, mais les prêtres babyloniens reproduisaient ces croyances à leur façon, inspirés par le dragon ancien ! Les prêtres catholiques présentent à leurs fidèles l'hostie dans un plat circulaire en or, vrai disque solaire par excellence. Jusqu'au jour ou le culte est changé et la femme enlevée du ciel.


LE SIGNE DE LA CROIX

Le signe de la croix n'est aucunenement un symbole chrétien

L'empereur Constantin (païen) ne reconnut le christiannisme que par raison d'état. Il se convertit seulement avant de mourir. On dit qu'en 324, la veille de la victoire au pont de Milvius, contre Maxence, l'empereur Constantin aurait vu dans le ciel le signe de la croix, en présage à la victoire du Christianisme avec le message "Par ce signe tu vaincras !". En étudiant les écrits de Lactance, tuteur de Crispus, fils de Constantin, ("De moribus persecutorum", 44), le signe de croix que Constantin vit n'était pas un T mais le X (lettre Ch grec) du nom "Christ". Ambroise, évêque de Milan le confirme (Ambrosii Opera, Tome IV).

Nous n'avons aucune raison d'admettre que constatntain etait un religieux ou qu'il croyait au christianisme. Il légalise toutes le religions en favorisant le christianisme pour favoriser l'empire. Après la bataille et sa victoire sur maxence, les élites chretiennes lui confirme que son protecdteur est le christ. Que contstantin se convertisse est un evenement extraordianire. la majorité du scénat est paien.

C'est un des tournant extraordianire dans l'histoire du monde. Constantin n'impose pas la religion à ses peuples. il pense sincèrement se rapprocher de Dieu avec sa conversation. Les chrétiens sont minoritaires, mais cela apporte un soutient suplementaire à Constantin. Le christrianisme persécuté dans ses annees 300 avait sur le paganisme une supériorité culturel avant gardiste et très avancé, ce qui donnait un grand pouvoir à Constantin.

Il est aussi question de dignité du trône, un grand empereur doit avoir une grande religion. Megalomane ou grand stratège, il pensait ainsi faire le bonheur de l'humanité et la plus grande révolution depuis Adam et Eve et ainsi entrer dans l'histoire. Constantion assimile le DIeu Solaire au Dieu des Chrétiens, dans l'antiquité les traditions sont proche.

Nous pouvons dire aussi que cette histoire est raconté par Eusèbe (évêque de Césarée), un homme aveuglé par sa foi, lors d'une contreverse avec le savant philosophe grec Porphyre, qui en se basant sur la traduction d'un texte de SANCHONIATHON (cette traduction n'existe plus) par Philon, affirmait que Moise avat copié dans l'Histoire Phénicienne, l'essentiel de ce qu'il avait écrit dans la GENESE.

Eusèbe s'étend sur tout ce qui peut soutenir l'honneur du christianisme, et supprime systématiquement tout ce qui est de nature à le compromettre. La partialité d'Eusèbe de Césaré à l'égard de Constantin est effectivement notoire et il se trouve que la vision et ce prodige de Constantin n'a été conté que par Eusèbe. De plus, Eusèbe n''était pas un proche de Constantin et vivait loin en Orient.

Cette mauvaise matière est allé si loin que les fondements de l'humanité furent condamné.

Voir : Invention des Religions


De plus, l'histoire ne fait donc pas allusion à un signe de croix mais uniquement au nom de Christ. (Sur l'illustration, une médaille commémorative de la victoire de Constantin, frappée par Constantin II, son fils. On y voit le signe en X sur l'étendard).

Dans les catacombes de Rome, on retrouve l'inscription IN HOC VINCES X en rapport avec le récit de Constantin : "tu vaincras par ceci".

La confusion faite entre la croix X de Constantin et la croix T du catholicisme repose selon Tertullien (Apologeticus adv. gentes, Ch. 16) sur la croix en T qui figurait déjà sur l'étendard de la Rome Païenne, le Vexillum, drapeau de la Cité. En effet, la vraie raison du signe de croix pratiqué dans le Catholicisme a ses racines dans le système des Mystères babyloniens. Le paganisme attribuait déjà à la croix des pouvoirs magiques.


La croix catholique n'est pas un emblème chrétien, c'est le Tau mystique des Chaldéens et des Egyptiens, la première forme de la lettre T de Tammuz, le dieu sauveur des Chaldéens. L'étude des monnaies antiques permet de retrouver ce signe cabalistique.

Ce Tau mystique était marqué sur le front des initiés au moment du baptême des mystères païens. Pour identifier Tammuz au soleil, on associait le Tau avec le disque solaire, en deux combinaisons possibles. Le Tau mystique était appelé le signe de la vie : on le portait sur son coeur comme une amulette. Il figurait sur les vêtements officiels des prêtres, comme ceux de Rome. Les rois le portaient à la main comme signe de leur autorité divine. Les Vierges vestales le portaient en pendentif autour du cou, comme les religieuses actuelles.

La croix de Malte que les prélats catholiques ont adoptée sur leurs costumes d'apparat est sans équivoque possible en relation avec le culte du soleil, car ce symbole a été trouvé à Ninive par Layard comme emblème sacré (Layard, Ninive et Babylone, p. 211).

Dans pratiquement toutes les tribus païennes se retrouve le signe de croix : chez les Celtes païens bien avant la crucifixion du Seigneur Jésus. Selon l'archéologue Crabb (Mythologie, p. 163), les druides construisaient des croix et y gravaient la lettre Tau. On la retrouve au Mexique bien avant la conquête catholique.

Le dieu
BACCHUS que les Romains ont incorporé dans leur panthéon, mais qui est avant tout d'origine babylonienne est représenté avec une coupe à la main.


Le nom de cette coupe sacrée était KHÛS, symbole de sa filiation avec NEMROD, fils de Cush, le plus grand de tous les dieux chaldéens. Le rameau qu'il tient est aussi symbole de sa filiation. Sur le détail aggrandi de sa tête, à droite, le signe du TAU mystique est bien présent.

Ce signe signifiait que ce dieu était adoré comme le messie babylonien. Sur sa tête, le signe du
TAU mystique est bien présent. Ce signe signifiait que ce dieu était adoré comme le messie babylonien.


Dans les religions païennes, la croix n'est pas un arbre de malédiction. C'est la Bible qui en a fait un signe de malédiction à cause de Jésus-Christ crucifié. Dans le monde païen, la croix était le symbole de l'arbre des dieux, de l'arbre de vie qui engendre la connaissance et procure la vie. C'est ce que l'on retrouve dans le culte catholique, qui adore la croix en tant qu'arbre de vie.

Les écrits de Tertullien (De corona militis, III) et les recherches de l'archéologue Wilkinson (Tome X, p. 283) montrent que c'est en Egypte que les communautés chrétiennes ont associé la croix signe de vie avec la croix de la crucifixion de Christ. C'est ainsi que l'adoration de la Crux Ansata d'Osiris (croix ansée d'Osiris) a pénétré dans l'église. Le manque de connaissance a eu tôt fait de créer cet almagame souillé par le paganisme.


LES STATUES HABILLEES

Dieu nous rappelle avec force qu'il juge comme une abomination le culte des images et des pierres taillées. Pourtant, loin de se remettre en question pour cesser une pratique idolâtre qui lui attirera la colère de Dieu, le Catholicisme romain est rempli de sacrifices d'adoration au pied des statues de vierges, de saints, d'anges et de dieux qu'il revêt d'or et de vêtements précieux.

Le Catholicisme aime ses statues, au point qu'il les habille de vrais vêtements, selon une coutume païenne qui occupait une grande place dans le cérémonial de la Grèce ancienne. Pausanias nous raconte les offrandes faites à Minerve par Laodicée, fille d'Agapenor (Pausanias, VIII, Arcadica, 5).

Il s'agissait d'un voile pour en recouvrir la statue. Les inscriptions de la célèbre Pierre de Rosette nous informent que les principaux prêtres grecs étaient seuls admis à rentrer dans la présence des dieux pour en revêtir leurs statues. Celles-ci étaient sur terre le lieu où ces dieux résidaient. Homère aussi, dans l'Iliade (Livre VI) raconte comment Hécube, reine de Troie, vint avec le voile le plus précieux de ses trésors pour l'offrir au temple de Minerve.

Les dieux avaient été victimes de la nudité selon les conceptions du paganisme antique. Ils avaient eux aussi subi le châtiment ancestral de nos parents Adam et Eve, dépouillés de leur gloire par le premier péché.

Hérodote dans ses Histoires (Livre II, 42) rappelle qu'en Egypte, chaque année, on immolait un bélier pour en récupérer la peau afin de revêtir la statue du père des dieux. Le lien avec l'épisode biblique contenu dans la Genèse est évident : Et l'Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des robes de peau, et les en revêtit (Genèse 3:21).

Le propre de la religion babylonienne a été de pervertir toutes les vérités transmises par Dieu aux hommes. A Babylone, la figure divine de Nemrod avait aussi été dépouillée de sa gloire. Il était l'incarnation de ce "père des dieux" dont les prêtres habillaient la statue en signe de triomphe et de gloire. Tous les initiés du culte babylonien devaient, eux aussi, être dépouillés, marcher nus, puis être rhabillés.


LE COURONNEMENT DES STATUES

Lié à Nemrod, premier roi après le déluge, qui fut déifié par les mystères babyloniens. Transposé chez les grecs, c'est Bacchus qui fut le premier dieu à recevoir une couronne (Pline, Histoires Naturelles, Liv. 16). Osiris, en Egypte, possédait également une couronne de trèfle, symbole de la trinité égyptienne (Plutarque, de Iside, Vol. 2). Le trèfle était une plante sacrée symbolisant la trinité des dieux. A tout roi couronné correspondait une reine couronnée. Bacchus couronna sa femme Ariadne dans le ciel (Ovide, les Fastes, VIII, v. 513).

Couronne d'or, couronne de fleurs, la tradition d'offrir des fleurs aux dieux est attestée chez le poète Ovide qui raconte comment Proserpine, cueillant des fleurs, fut capturée par Pluton, le dieu des enfers. La terre se lamenta et perdit sa beauté. Mais le culte de fleurs offertes aux déesses païennes répara cet outrage.

Selon Lucrèce, poète romain, en offrant des fleurs à Vénus, la Rome païenne invoquait l'intercession de la déesse d'amour pour retrouver des bénédictions temporelles. Cependant, le Seigneur Jésus a mis un terme à ces pratiques ostentatoires, quand il a déclaré à la femme samaritaine que les vrais adorateurs de Dieu doivent lui rendre un culte en esprit: Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité (Jean 4:23-24).


ROSAIRE ET CHAPELET

Le Catholicisme encourage le Rosaire, (dont le nom médiéval a pour origine la guirlande de fleurs dont on couronnait la vierge), grand chapelet qui aide à compter une à une les prières que l'on récite en boucle (quinze dizaines d'Ave Maria, séparées chacune par un Pater Noster).

Ces prières répétitives sont contraires à l'enseignement de Jésus et pourtant, nul catholique ne prend garde à ses paroles : "Or quand vous priez, n'usez point de vaines redites, comme font les Païens ; car ils s'imaginent d'être exaucés en parlant beaucoup" (Matthieu 6:7). Cette allusion du Seigneur de prendre garde aux cultes païens est un avertissement puissant : le chapelet, et les vaines redites, étaient déjà en usage dans la plus haute antiquité.

En Grèce antique, la statue de Diane d'Ephèse lui faisait tenir un chapelet dans les mains. Dans la Rome païenne, les matrones portaient un collier de graines qui descendaient sur leur poitrine, comme les rosaires actuels, et son nom explique son usage : Monile (celui qui fait souvenir).

Les Mexicains faisaient usage du chapelet comme d'un instruments sacré (Humboldt, Vol. II, p. 20). Les Brahmanes de l'Hindouisme en font également usage et leurs livres sacrés en parlent sans cesse. En racontant la mort de Sati, femme de Siva, les textes sacrés l'évoquent flottant à la surface de l'eau un chapelet de prière entre les mains. (Kennedy, Vawashi-Puran, p. 332). Dans la Chine bouddhiste, on trouve un chapelet de 108 grains qui fait partie du vêtement cérémonial des Lamas tartares (Sir John F. Davis, la Chine, Vol. 1, p. 391).

Le chapelet est entré dans le rite catholique au cours du XIIIe siècle, lorsque les premiers grands voyageurs occidentaux ont ramené du monde arabe des manuscrits anciens greco-arabes et des rites souillés de paganisme. Comment trouver un meilleur joug sacerdotal que de faire croire aux fidèles que leur salut et leur exaucement dépendent de leurs efforts incessants et non pas de leur simple foi...


LE CULTE DES RELIQUES

L'un des traits les plus caractéristiques du Catholicisme romain est de consacrer des reliques : partout où s'ouvre une chapelle, où se construit une église, il y manque quelque chose si des reliques n'y sont pas présentes pour "sanctifier" ce lieu. Le culte des reliques est entré dans le Catholicisme dès le IVe siècle, pour atteindre un sommet dans leur vénération aux XIIe et XIIIe siècles. Pourtant, dans la Bible la Parole de Dieu nous affirme donc que c'est l'oeuvre du diable de vouloir plonger les hommes dans l'idolâtrie des reliques.

Le culte des reliques est le fondement de ces nombreux pèlerinages que les dévôts catholiques font dans le monde entier. Que ce soit vers Saint-Jacques de Compostelle, ou vers le Saint-Sépulcre de Jérusalem, les pèlerins voient là une manière de se purifier et d'obtenir des grâce particulières de la part de Dieu. Combien ces pratiques sont contraires à l'affirmation biblique que le sang de Jésus-Christ est seul capable de nous purifier de tout péché !


La Grèce ancienne connaissait déjà les croyances superstitieuses aux reliques, et surtout aux ossements des héros déifiés, qui constituaient des formes de piété très populaires. Les oeuvres de Pausanias, historien grec, sont pleines d'allusions à ces rites païens.

Il nous apprend que l'omoplate de Pélops fut désignée par l'oracle de Delphes comme possédant la vertu magique de délivrer les Eléens d'une peste qui les décimait. Cet os fut confié à la garde de l'homme qui l'avait exhumée et à sa postérité (Pausanias, Liv. V, Prio. Eliaca, 13). A Thèbes, ce sont les os du Troyen Hector qui y étaient vénérés sur ordre de l'oracle de Jupiter (Pausanias, Liv. IX, Boeotica, 18).


Osiris, grand dieu égyptien, tué par le dieu Seth, avait vu son corps divisé en 14 reliques qui avaient été envoyées de part et d'autre du royaume d'Egypte pour y fonder des cultes en son honneur. Plutarque raconte comment la déesse Isis, sa femme, se mit à rechercher les reliques de son mari et les retrouva toutes, sauf une, que les poissons avaient mangée. Elle rendit la vie à son mari, qui fut alors adoré comme le dieu ressuscité.

Pour se souvenir de la perte d'un des membres d'Osiris, Isis consacra le phallus de son époux et institua une fête en son honneur ! Plutarque évoque aussi la tradition égyptienne de vouloir se faire enterré dans une terre sanctifié par la proximité des reliques d'Osiris. Les peuples bouddhistes ne sont pas en reste dans le culte des reliques, à l'exemple de la dent de Bouddha, conservée à Ceylan par le Rajah de Devas.

Illustration : Charlemagne offre des reliques à l’Église d’Aix-la-Chapelle. Chartres, cathédrale Notre-Dame


LES LAMPES ET LES CIERGES

Toutes les célébrations du culte catholique ont pour trait commun de devoir être associées au feu, sous forme de cierges ou de chandeliers allumés. Il serait tentant d'y trouver une justification biblique dans l'Ancien Testament où les chandeliers brûlaient dans le Tabernacle de Moïse, puis dans le Temple de Salomon. Dans la Bible, les chandeliers étaient l'image du Saint-Esprit de Dieu, l'Apocalypse nous le confirme.


Pourtant les premiers chrétiens des trois premiers siècles ne s'intéressèrent jamais à ces illuminations cultuelles. Elles étaient pour eux la marque incontestable des cultes païens qu'ils combattaient.

L'écrivain chrétien Lactance écrivait au IVe siècle sur les stupidités contenues dans les rites païens et il se moquait des Romains "qui allument des cierges pour Dieu comme s'il vivait dans l'obscurité" ! (Lactance, Institut. Liv. VI, 2).


C'est donc après Lactance que ces coutumes s'introduisirent dans le Catholicisme. L'allumage des cierges devant les statues d'idoles se trouve dans les écrits de Eusèbe (Vita Constantini, Liv. II, 5). Eusèbe raconte comment Licinius, empereur romain, offrit des cierges à ses dieux pour leur réclamer la victoire face à Constantin. Les processions romaines étaient richement pourvues en illuminations.

Les cierges allumés invoquaient la médiation du dieu babylonien Ouranos, "celui qui éclaire". En adorant ce dieu-soleil, on jouissait de l'illumination du monde matériel, mais aussi de l'illumination des âmes humaines. Ouranos était associé au culte du Messie babylonien Mithra copié sur l'Egypte et la figure de
HORUS et de NEITH- ISIS, en effet quand il est un enfant, HORUS a comme friandise des sucettes de MIEL.

Voir : Harpocrate le Signe du Silence


Celui-ci était représenté sous la forme d'un lion, tenant dans sa gueule une abeille . Une abeille se prononçait " Dabar " en chaldéen, et " Dabar " était aussi le mot désignant la Parole.

Les anciens juifs parlaient du messie, La Parole, en utilisant le mot Dabar. L'évangéliste Jean nomme Jésus-Christ, le messie de Dieu : " La Parole de Dieu " qui est la lumière venant dans le monde ! (Evangile de Jean chapitre 1).


Le culte babylonien, perversion du culte voulu par Dieu, honorait donc son propre messie, Mithra, comme la " Parole de Dieu " et les cierges associés à son culte faisant de lui le " Médiateur " qui éclaire les hommes. Ce travestissement est passé dans tous les cultes païens de l'Antiquité. Saturne était honoré de cierges car disait-on " il avait ramené les hommes à la lumière ". Le culte de Diane à Ephèse avait pour emblême une abeille. Son grand-prêtre était appelé Essen " le roi-abeille " (Müller, les Doriens, Oxford, 1830). Le cérémonial des cierges conduit les catholiques dans un culte blasphématoire plus subtil qu'il n'y paraît.

Le cierge est encore originaire de l'Egypte
. L''ABEILLE est un des animaux qui est le plus souvent représentés en images et en textes, elle semble être le symbole de la Basse-Egypte et de la royauté, c'est un animal sacré. Le Temple de NEITH est la maison des abeilles, la déesse fait partie intégrande des rituels funéraires qui conduit aux Dieux sous la forme de l'insecte IBAT. Ceux qui portaient des abeilles en bijoux étaient des initiés de NEITH dans le Temple à Saïs " le château de l’abeille " et ses prêtresses se nommaient les abeilles.

L’insecte est présent en Egypte depuis l’époque Nagada (-7000), le miel était considéré comme un produit luxueux qui servait à l’élaboration de parfums d’onguents et de médicaments. Elle est BIT (mâsculin) ou BIA (féminin), on la nomme souvent " mouche à miel " qui était aussi un des noms de BASTET-SEKHMET. Liée à la virginité (la pureté), le MIEL sur la table d’offrandes était un produit de la grande Déesse MÂAT, la cire d’abeille était utilisée dans la magie pour les rites d’exécration tel l’anéantissement des ennemis. L’ABEILLE liée à la virginité est également le signe de l’initiation et des aspirations sacrées, elle représente aussi l'écoulement de l'oeil de RA.


LE SACRIFICE DE LA MESSE

La messe catholique est le culte central du Catholicisme romain. On y présente un sacrifice non-sanglant, en y renouvelant, messe après messe, le sacrifice de Jésus-Christ pour la rémission des péchés Mais sans effusion de sang.

Il suffit aux catholiques de croire que le corps de Christ est à chaque fois présent dans l'hostie consacrée qu'ils mangent et que son sang s'est transmué dans le calice de vin que le prêtre boit après l'avoir élevé au ciel. Si le Christ a réellement réalisé une fois pour toutes le salut de son peuple, pourquoi l'église catholique renouvelle-t-elle son sacrifice lors de ses messes ?


LA TIATRE PONTIFICALE ET LA MITRE EPISCOPALE

Les coiffes des prêtres catholiques sont aussi pleines de signification. Et elles sont complètement anti-bibliques ! Dans le Nouveau Testament, l'apôtre Paul déclare que tout homme qui prie ou qui prophétise la tête couverte se déshonore lui-même.


La tiare pontificale est une triple couronne qui figure sur les armoiries de tous les papes catholiques. Cette triple couronne se retrouve dans le culte babylonien associé au dieu Shamash, dieu solaire, symbole de royauté universelle.

Quand le pape préside une cérémonie en tant qu'évêque de Rome, il se coiffe de la mitre épiscopale. Celui qui se prétend le vicaire (remplaçant) de Christ a bien compensé la simple couronne d'épines que le Seigneur Jésus a reçue en venant sur terre. On retrouve à l'identique cette coiffe religieuse à Babylone, associée au dieu-poisson
OANNES / DAGON.


Ce dieu, était une figure païenne de Noé, celui qui avait survécu au déluge. Dans la mythologie babylonienne, il était celui qui avait survécu au déluge grâce à ses vertus aquatiques. C'est lui qui avait recréé le monde vivant. Le dieu OANNES / DAGON habillé d'une peau de poisson dont la gueule ouverte lui sert de coiffe. C'est ici le pendant exact de la mitre épiscopale que les prélats catholiques ont choisie.


Oannes / Dagon / Enlil / El : La constellation du Capricorne

La tête du POISSON avec sa gueule ouverte existait également dans la culte de MITHRA (la religion catholique fut largement inspiré par le mithraïsme) sous forme d’un chapeau, aussi il n’est pas étonnant de trouver ce couvre-chef sur la tête des évêques avec le nom « MITRE » qui provient directement du nom de « MITHRA ». Le mithraïsme eut une implantation particulière auprès des soldats romains. Comme toutes les religions païennes, il fut déclaré illégal en 391.

Voir :
Le Secret des Poissons


LA CROSSE DU PAPE

Les papes ont un sceptre comme tout roi digne de ce rang se doit de posséder un sceptre, que l'on nomme la crosse papale. Cette crosse n'est pas un bâton de berger. C'est l'attribut sacré avec lequel les grands prêtres païens officiaient dans leurs cultes divinatoires. Tous les prêtres de l'Antiquité païenne officiaient avec une crosse de devin. La crosse étatit indispensable pour lire les augures dans les entrailles des animaux sacrifiés et pour annoncer des présages.

Dans la mythologie gréco-romaine, c'était Hermès le dieu des oracles. Hermès était toujours figuré avec un batôn corné, symbole de sa puissance divinatoire. Hermès était lui-même le messager des dieux et c'est lui qui guidait les âmes des mortels dans les Enfers. Le bâton des devins s'appelait en latin le lituus, et provenait des religions babyloniennes. La mitre, l'étole et la crosse... On retrouve à l'identique les attributs catholiques romains chez les Dieux anciens.


SAINT VALENTIN

Abby Martin revient sur les vraies origines de la fête de la Saint-Valentin du 14 février, fête des garçons et des filles amoureux, qui est devenue au fil du temps une parodie consumériste. Tout ce qu’on sait de Valentinus, c’est que ce prêtre de Rome fut enterré le long de la Via Flaminia après avoir connu le martyre sous le règne de Claude II le Gothique.

VALENTIN célèbre des unions malgré l’interdiction des mariages édictée par l’empereur qui ne put lever des troupes en raison du manque de motivation des soldats mariés. On raconte que tous les mariages que VALENTIN bénit furent des unions heureuses, fécondes et durables, il est dénoncé et arrêté en 269.

Redoutant un bouleversement de la paix civile, l’empereur fit enfermer Valentin dans une cellule avant de le faire bâtonner puis décapiter sur la voie Flaminienne. Le corps de VALENTIN est inhumé par une pieuse matrone nommée Sabinilla, qui le dépose dans sa propriété. Les Lupercales sont restées célèbres par leur licence, on les fêtait à Rome tous les ans, le 15 des calendes de mars (15 février), en l’honneur, d’après certains, du dieu Pan, protecteur des bergers et tueur des loups, et d’après d’autres, de la louve qui avait allaité Romulus et Remus.

La première opinion est la plus plausible selon toute apparence, car les lupercales étaient d’origine pélasgique, et par conséquent bien antérieures à Romulus. Il convient de remarquer que les Grecs avaient leurs fêtes lycéennes, appelées LYCOS (loup), en l’honneur de PAN (Satan), tout comme les Romains qui les ont surnommées lupus ou les lupercales. On peut imaginer ce tueur de loup comme étant la constellation du CENTAURE juste à côté de celle du LOUP.

Voir : La Vierge et les Centaures


LE VATICAN ET L'ASTROLOGIE

Le palais du Vatican est construit sur un ancien cimetière païen, que les fouilles de Rome ont identifié comme un ensemble de mausolées constituant une vaste nécropole. Dans ce cimetière, on pratiquait le culte des morts et la divination. C'est sur des ossements tranformés en reliques que les papes ont construit leur palais. Le mot Vatis signifiait devin. Et le mot Can signifiait serpent. Le " Serpent Devin ".

Voir : Les Secrets du Vatican



SOURCES ET LIENS 

Bibliorama




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