|
Si généralement la
PYRAMIDE est assiciée avec le soleil, elle est
aussi une démonstration de pouvoir du dieu invisible
MIN, c'est à dire la FOUDRE. Le
pyramidion (le chapeau), appelé aussi benben en
égyptien ancien, est un élément
pyramidal couronnant le sommet d'une pyramide et plus
généralement d'un monument. Cet
élément architectural qui coiffait les
pyramides d'Égypte est un élément
important du culte funéraire. On y gravait le nom du
défunt et des prières pour préparer le
passage dans l'au-delà. |
![]() |
|
L'ELECTRUM
est un alliage composé d'or et d'argent
rencontré à l'état naturel dans des
proportions variables. Le mot dérive du grec «
Elektron » lui-même dérivé
de « Eléktor » signifiant
BRILLANT, qualificatif du Soleil et
épithète d'Hypérion. En grec classique,
le mot désigne presque toujours l'ambre, dont les
propriétés ont donné les mots
français « électricité
» et « électron ».
L'ELECTRUM
a été utilisé dès le
troisième millénaire avant notre ère
dans lÉgypte antique, notamment comme plaquage
des pyramidions placés au sommet des pyramides et
obélisques. Il est mentionné pour la
première fois dans le récit dune
expédition envoyée par le pharaon
Sahourê de la Ve dynastie. |
A part l'absence de conducteur
à la terre, le pyramidion plaqué avec de
ELECTRUM
constitue naturellement un PARATONNERE, c'est
également le cas pour les grands obélisques.
Par contre il n'était pas du tout en OR comme
on le raconte souvent. La grande propriété de
l'ELECTRUM
est sa réflectivité importante. Cest
également un très bon conducteur pour la
chaleur et lélectricité. La
matière de cet alliage est malléable tout en
restant assez résistante à la corrosion et
loxydation. |
|
MIN ((Menew, Menu, Amsu) est
connu est sans doute une des divinités les plus
anciennes de l'Égypte, c'est un dieu ithyphallique du
neuvième nome de Haute-Égypte qui portait le
nom de MINOU (la foudre de Min) et semble être
à l'origine le dieu des ORAGES et de la
FOUDRE avant les métamorphoses.
Lapogée de son culte remonte à 3150
avant notre ère, avant le règne des rois
eux-mêmes. |
![]() |
|
MIN a continué à
être associé à HORUS jusqu'au
Moyen Empire, lorsqu'il est devenu plus étroitement
associé à la fertilité et que les
aspects solaires d'HORUS ont été
soulignés. MIN était associé
à AMON pendant le Nouvel Empire, en partie
parce que les deux étaient liés au
bélier et au taureau, tous deux
considérés comme des symboles de
virilité. À Akhmin et à Coptos il
était vénéré sous la forme du
« taureau blanc » représentant la
virilité un animal également consacré
à OSIRIS, et à Héliopolis
il était associé au culte du « taureau
Mnevis ». |
![]() |
|
Grâce à la vertu
fécondante de son membre viril, c'est MIN qui
a engendré tout ce qui existe dans le monde; il
devient le dieu de la création, l'auteur du ciel et
le modeleur des dieux, l'auteur de la terre elle
créateur des hommes, celui qui a fait les deux terres
(c'est-à-dire la vallée du Nil), ainsi que les
oasis et les sables du désert, etc. Il est donc
également le père des dieux. MIN
était enfin également son propre
créateur, bien que parfois son père est
OSIRIS. Au final, MIN est le parangon du
dieu-roi éternellement victorieux. |
![]() |
|
MIN est parfois
accompagné d'une « laitue » dont le
suc blanc symbolise la fertilité masculine. La
sève de la « laitue » issu du mot
« lait » est assimilée au «
sperme » du dieu. Comme lexplique Vicky
Léon dans son ouvrage Sexus Joyus, les «
Sorties de Min » ouvrait le temps des moissons,
c'était une procession religieuse agraire et une
fête joyeuses avec des activités sexuelles
faisant penser aux « Saturnales » (une fête
romaine débridée où tous les
excès étaient permis) : |
![]() |
|
La peau de MIN est noire le
reliant au sol noir fertile en bordure du Nil. Parfois, il
porte un ruban rouge qui pourrait représenter le
pouvoir sexuel. MIN était également un
dieu lunaire (le rapprochant de l'humidité et de la
fertilité) et a reçu l'épithète
de « Protecteur de la Lune ». Le dernier
jour du mois lunaire était sacré pour
MIN et à l'époque
ptolémaïque, il était le patron du
cinquième mois du calendrier égyptien
(appelé Tybi par les Grecs). MIN était
généralement considéré comme le
fils et le mari de LABET la déesse de l'Est.
Cependant, à Gebtu (lieu de culte de Min et d'Isis),
MIN était considéré comme le
mari d'ISIS et le père d'HORUS,
ll'associant à nouveau à OSIRIS. |
|
C'est en 2002, H. Goedicke proposa une
tout autre interprétation du signe MIN,
sappuyant pour cela sur lithyphallisme du dieu.
Il explique à juste titre que le dieu MIN
nétait pas révéré pour ses
seules attributions agraires, mais plutôt pour sa
« force guerrière ». Plus
récemment, E. Weiss proposa une identification
sappuyant sur un autre aspect majeur de MIN et
révéré annuellement, à savoir sa
puissance agraire. |
Au crépuscule de la XIe
dynastie et au début de la XIIe dynastie, MIN
est en effet décrit sur les parois hammamatiennes
comme un dieu créateur de théophanies animale,
céleste et chtonienne (les divinités
infernales ou souterraines). Mais cest
linscription M191 relatant un prodige apparu sous
Montouhotep IV, qui énonce tout
particulièrement la capacité à la fois
« météorologique » et «
minérale» de MIN exercée au
même instant. |
Sa force éternelle et sa
puissance prodigieuse doivent aussi être mises en
relation avec les « Textes des Sarcophages
» et les hymnes qui lui sont dédiés
décrivant ses capacités. MIN y
apparaît comme un dieu météorologique
tout particulièrement lié aux ORAGES et
protecteur des MINERAUX tombés du ciel. Le
sortilège 953 des « Textes des
Sarcophages » compare la « marche du dieu
» avec le « grondement du tonnerre » par
lemploi du verbe " mnmn " désignant « la
marche militaire » et le « tremblement (ou
grondement) de la terre ». |
Le claquement des lanières
perlées du fléau rappelle en effet un son
spécifique produit par un phénomène
météorologique dorigine orageuse, c'est
un IMPACT DE LA FOUDRE avec en
métaphore visuelle le son du crépitement
initial et grondant de lECLAIR, tout
particulièrement fort dans le désert. |
![]() |
|
Lorsquun éclair
dorage sabat sur le sol,
généralement sablonneux, il produit de la
chaleur et de lénergie qui font monter le sable
à plusieurs milliers de degrés Celsius. Cette
montée soudaine de chaleur et dénergie
provoque la transformation de matière originelle en
morceaux de silice amorphe. Une fois refroidis, ces morceaux
se présentent sous la forme de tubes cylindriques
à laspect rugueux. Étant donné
quil sagit dun phénomène
très hasardeux, la pierre FULGURITE
peut varier de taille, de forme, de texture et de couleur
selon lendroit où la FOUDRE frappe, elle
est généralement creuse. |
|
En comparant la FULGURITE
avec le signe oblong désignant le théonyme du
dieu MIN, cette similarité paraît
flagrante. Les gravures prédynastiques montrent deux
flèches horizontales à droite et à
gauche traversées en leur centre par un trait
vertical. |
Cest à partir du Nouvel
Empire (1580-1085), et tout particulièrement sous le
règne de Ramsès II au début de la
seconde moitié du Nouvel Empire, que les graveurs et
/ ou les dessinateurs témoignent dune perte
mémorielle du sens originel du signe oblong de
MIN. Si la lecture du théonyme (la
désignation divine) reste connue, en ce sens
quil désigne toujours le théonyme
MIN, la graphie de ce dernier a été
modifiée. Il est ici confondu avec le
SIGNE DE L'OEIL.
Cette fusion ou confusion révèle alors une
perte du sens originel du hiéroglyphe MIN au
plus tôt sous Ramsès II. |
![]() |
![]() |
![]() |
Palette de Min |
du Dieu MIN |
sur le Colosse de Coptos |
La vocalisation actuelle du
théonyme MIN sappuie sur une lecture
dépoque romaine mentionnée par
Plutarque. En effet, ils avaient lhabitude
dappeler HORUS MIN, nom désignant
ce qui est perçu par la vision (ou la force physique)
par qui perçoit par les sens ce qui est visible dans
lunivers (cest-à-dire dans le ciel et la
terre). Le théonyme MIN ne se lisait donc pas
« Mnw », mais bien « Mn »,
comme Plutarque lavait lui-même retranscrit 2000
ans plus tard avec MIN. |
MIN était perçu
dès le Prédynastique comme un dieu de la
FORCE dans son état le plus brut et le plus
pur (peut-être une assimilation au k), un dieu des
phénomènes dimpacts
météorologiques et célesteset à
la marche grondante (tonnerre) et au crépitement
fulgurant , comme le claquement du fléau aux
lanières perlées. Le fléau
égyptien NEKHEKH signifie la protection et la
puissance féconde du roi, qui comme un pasteur avec
la crosse et un agriculteur avec le fléau, est
nourrisseur de son peuple. Le fléau apparaît
pour la première fois sur la palette de Narmer, du
nom du roi Narmer-Ménès, premier roi de
l'Égypte unifiée et fondateur de la
première dynastie. |
|
Lorsqu'un éclair tombe sur le sable du désert, en plus du " trou " formant un oeil,, la « pierre de foudre » a souvent la forme d'un tube cylindrique (diamètre de 5 à 20 mm). comparable à une FLUTE, c'est l'origine de la FLUTE ENCHANTEE. |
|
La production des MINERAUX
confér à ce travail une dimension quasi
rituelle. Il est donc maintenant possible de valider
lhypothèse que les MINERAUX
précieux sont bien constitués dune
lumière pérenne et inactive,
pétrifiée et immuable. On remarquera à
ce propos que ce constat se trouve en complète
adéquation avec le fait que la terre qui les contient
est elle-aussi caractérisée par son
immuabilité. Dans le rituel de «
régénération du corps »., le
parcours céleste du BA (de l'âme), le
corps est le réceptacle du BA dans lequel,
après lachèvement dun cycle
céleste, il revient pour se recharger de
lumière. Le CORPS et le BA sont
placés sur un même plan : |
|
Mais est-ce que le défunt de ce
rituel est véritablement un mort ? Le rituel n'est-il
pas un passage initiatique pour devenir «
brillant » comme de l'ELECTRUM,
un éveil de sa conscience pour
l'éternité, c'est à dire la
maîtrise du BIEN et du MAL, du
JOUR et de la NUIT, etc., la voie dune
« régénération
intérieure », une expérience
psychologique ou spirituelle. |
|
Dans le mythe osirien,
OSIRIS est découpé en morceaux par
son frère SETH, puis reconstitué
partiellement par ISIS, mais il lui manque son
pénis, le 14eme morceaux. Il y a plusieurs versions
du mythe, dans « les textes des pyramides », une
scène raconte comment SETH essaya d'obtenir
une relation homosexuelle avec le jeune HORUS, une
tentative de viole manquée et une humiliation de
SETH par HORUS. |
|
Le courant dominant présente la
description d'instruments égyptiens simples en cuivre
et d'une poignée de sable comme outil de pour
l'ancienne ttechnologie en maçonnerie. Des outils
fulgaritiques sont pourtant matériau approprié
pour percer des trous dans le granit, le basalte et la
diorite. Les grandes pyramides de Gizeh avant d'être
des tombeaux, pourraient être
considérées comme des machines de fabrication
d'outils à base de FULGURITE pour tailler les
pierres ou faire des bijoux. |
|
|
![]() |
|